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"Nadaü" fuit Olharan et Lopez!

Barandika-Lekerika ont gagné en trois manches le droit de convoiter la 15ème "Cesta de Nadaü"! La demi-finale de vendredi soir s'est dérobée sous le gant d'Olharan et de Lopez au moment même où ils avaient fait le plus dur
8.12.2024
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Je suis le texte qui sera copié

Jean Olharan semble aller au sommet et pourtant...(Photo R. Cazadebat)
Jean Olharan semble aller au sommet et pourtant...(Photo R. Cazadebat)

 Et bien non Jean Olharan n’accrochera pas  une huitième couronne à son sapin de Noël pourtant bien garni, pour le moins devra-t-il patienter une année supplémentaire. Et bien non, Imanol Lopez, le champion du monde en titre bardé de tous les trophées ne remportera pas sa première « Cesta de Nadaü », pour le moins devra-t-il patienter lui aussi une année supplémentaire… Ce qui ne veut pas dire, pour autant,  que les deux soldats de l’école de Gernika, Xabier Barandika  et Unaï Lékérika  la remporteront, mais vendredi soir dans un « jaï alaï » palois copieusement garni, ils se sont au moins offert le droit de la courtiser de très près en se hissant en finale. Ils ont enlevé cette première demi-finale  en trois manches, 8-15, 15-14 et 5-3... Et à la manière dont ils se sont étreints sur la cancha on compris deux choses, une qu’ils mesuraient la portée de leur succès, deux qu’ils revenaient d’assez loin, non pas qu’ils furent miraculés dans cette partie mais qu’ils revenaient tout de même d’assez loin.

Le palois, qui avait derrière lui des tribunes toutes acquises à sa cause et derrière lui encore un arrière redouté de tous les autres et ce même arrière se mordaient-ils les doigts d’avoir vu « Nadaü » leur échapper ainsi quand il leur tendait les bras ? On n’est pas grand clerc de notaire pour affirmer que si, vous ne trouverez pas un seul des spectateurs  pour ne pas penser la même chose.

Bien partis...

C’est vite expliquer pour ceux qui n’ont pas eu le privilège de suivre cette rencontre  l’une des plus prestigieuses jamais vue dans le complexe palois ? Olharan-Lopez  ont fini par faire craquer Barandika-Lekerika  dans le bras de fer de la première manche. Rien ne se décide jusqu’à 7-6 c’est à dire très peu de temps avant la pause fraîcheur  mais alors au retour de ce break qui a eu le don de supprimer les « tiempos » c’est  la foudre qui s’abat sur les deux hommes en rouge incapables de s’adapter à la pelote flottante qu’ont choisi et conservé ceux vêtus de vert : 8-0 ! La messe est dite, pardon la manche est pliée…

Et la seconde n’est pas loin de l’être quand les mêmes tuniques de la couleur de l’espérance, mènent 14-13 non sans avoir asséné un second gros coup sur la tête de leurs rivaux  puisque pour reprendre les commandes, à une longueur de l’arrivée, ils avaient du effacer un débours de cinq unités (4-9) ce qui faisait beaucoup surtout que Lekerika jouait à en user de cette formidable droite faisant bien des misères à Lopez et obligeant l’attaquant Olharan à se multiplier en sauvetages héroiques…

Très mal arrivés

Mais un point c’est peu, très peu même mais ce peut-être un océan aussi. Même pour des géants comme Olharan et Lopez, même pour des seigneurs de ce jeu, capables de tout  y compris d’être parfois des génies, et c’est pourquoi on se déplace pour les voir, capables aussi de redevenir des humains, des « monsieur tout le monde » incapables d’attraper  un éléphant dans un couloir, vous aurez compris qu’on force le trait,  incapables d’attraper une pelote non pas anodine mais pas non plus si vicieuse pour des gens de leur trempe… Une fois Olharan, une fois Lopez, soit deux fautes, soit 14-15 et direction la belle… Pour un point, c’est bien connu, Martin perdit….

Barandika-Lekerika ne l’attendait sans doute plus  mais elle leur tombait dans les bras avec la dose de confiance qui allait avec  alors que dans le camp adverse  on l’abordait le moral en berne, l’esprit et le bras encore accrochés à ces deux « petiots » dont on dit qu’il font partie du jeu et qu’ils font la beauté du sport…

Bref la psychologie de la partie n’était plus la même et Barandika-Lekerika conduisirent ces cinq derniers points avec une assurance totale sans jamais se retourner. 5-3 et un billet pour un retour à Pau le 20 décembre prochain. Titre en jeu cette fois.

Gérard Bouscarel

*A suivre bien entendu, très rapidement  l’analyse technique de cette demi-finale par Raymond Cazadebat.

 

           

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