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L’histoire de la section pelote de la Section Paloise repose sur deux grandes périodes, celle du stadium de la gare entre voie ferré et canal Heïd, et puis celle qui lui a succédé, du complexe de pelote, entre Cami Salié et forêt du Bastard. L’une est mythique, l’autre est résolument moderne, c’est bien évidemment une question d’époque.

Il y a sept ans, en 1930, que la pelote à Pau se décline en “vert et blanc”, se pratique sous l'égide de la Section Paloise dont elle devient l’une des activités. C’est effectivement en 1923 que Charles Lagarde devient le premier des neuf présidents, recensés en 2024, à prendre la tête d’un club qui va bâtir sa légende à travers les nombreux grands champions qu’elle accueille ou qu’elle forme, mais aussi à travers ces deux grands murs qui se regardent, que la chaîne des Pyrénées regarde, que le boulevard des Pyrénées regarde. C’est simple, “le stadium”, construit de 1921 à 1923, rentre dans le langage populaire des palois mais pas que, il résume à lui seul l’activité pelote de la cité du roi Henri IV.  Combien de grands joueurs ont “tapé” là, en place libre ou dans le mur à gauche ? Combien de dirigeants et d’éducateurs se sont succédé sur le bitume ? Ils sont bien trop nombreux pour qu’on se hasarde à les nommer au risque d’en oublier, mais quelques noms sont figés à jamais, résistent à la démolition : Georges Alliez, le père de Jacky et grand père de deux grands joueurs de grand gant comme de “punta”, Arnaud et Laurent en est un, “Charlot Loustaudine” et son imposante stature qui lui offrait une force de frappe peu commune, en est un autre. Le club ne leur a-t-il pas dédié une fresque sur les murs du fronton du Cami Salié, illustrant ainsi une volonté farouche d’associer et de faire vivre le passé quand bien même les pelleteuses l’ont rasé au nom du modernisme.

Les points chantés

L’histoire du “stadium” ce sont aussi ces nocturnes estivales qui faisaient courir le tout Pau et remplir jusqu’au dernier rang les tribunes qui ne montaient pas bien haut et qui déjà avaient un charme désuet. L’histoire du Stadium c’est aussi celle de Raoul Jauréguy, personnage un peu rougeot, costumé et cravaté toujours, le micro des années 30 à la main, devant le grand tableau de bois, où s’affichaient les points, il les chantait lui, Raoul, en français puis en basque et le vent se chargeait de les emporter dans la nuit étoilée.

Bientôt, le Stadium manqua de vertus, la Section y fut à l’étroit, limitée dans son action, son accueil. Et l’histoire rebondit à partir des années 1995 quand Gérard Pierrou président du club mais aussi conseiller municipal dans l’équipe d’André Labarrère posa dans les tuyaux l’idée d’une installation plus grande.  L’idée resta idée un moment, puis elle devint projet en 1998 et on lui trouva sa destination, les terrains du hameau, là où le rugby jouait.

Un "palace pelote"

La loi autorisant les paris ayant été votée, et les terminaux de la Française des jeux déjà installés pour l’hippodrome, le projet déménagea, sur les bords du Cami Salié. Là une fois sorti du sol il complétait à merveille cet ensemble allant du rond-point de l’autoroute à celui de la Nationale134 et englobant plaine des sports, Palais des sports, Zénith et hippodrome.

C’est en 2006 qu’André Labarrère l’inaugure ce complexe de pelote, ce palace sans égal en Europe, toutes les installations dans un même bâtiment intégrant les dernières technologies La Section paloise en prenait possession avec gourmandise et en 2010 elle était servie puisque la Fédération internationale lui confiait l’organisation des Championnats du monde...

L’histoire de la pelote basque à la Section Paloise rebondissait du même coup et fort de cet outil de travail le club se hisse au niveau des meilleurs, il est ainsi numéro 1 Français en 2008 et compte dans la même décennie pas moins de huit champions du monde dans ses rangs.

Le grand spectacle au complexe du nord de Pau a remplacé la poésie des nocturnes estivales du stadium, ainsi est allé le sens de l’histoire

Logo de la Section Paloise PeloteLogo de la Section Paloise Pelote

Merci à eux !