La finale souffre de la canicule!
La canicule est à l’origine de la sécheresse. La sécheresse fait augmenter les risques d’incendie.
Les risques d’incendie font prendre des mesures de sécurité aux autorités. Le préfet de Gironde en a pris un certain nombre parmi lesquelles l’interdiction de disputer la finale du championnat de France de grand gant en place libre, le 15 août, comme elle était programmée.
Et voilà comment au bout d’une chaîne d’éléments, tous très respectables et plus, au demeurant, la pelote se retrouve à chercher une porte de sortie honorable pour sa finale, on dit honorable, on aurait pu dire qui ne lèse personne.
Et ce sera difficile. On pense en premier lieu aux organisateurs arcachonnais. Y-a-t-il autant de mouvements touristiques après le 15 août qu’il y en a eu avant le 15 août, sur le bassin comme partout ailleurs ? Nous n’en sommes pas sûrs. Ne dit on pas, un peu partout que la Sainte Marie marque aussi la bascule du rush des vacanciers et que l’on commence à davantage parler de cahiers et de livres d’école que de sable fin et de coquillages! Bon, la bonne nouvelle elle vient de la météo, il devrait toujours faire beau à Arcachon, mais les températures ne seraient plus de celles qui préoccuperaient les autorités. Donc, il devrait y avoir suffisamment de monde pour garantir une affluence autour du fronton qui fasse le bonheur du club organisateur. On le lui souhaite.
Côté sportif désormais, la formation finaliste de Bidart, Libois, Laloo, Toucoullet pour mémoire, ne compte pas d’éléments ayant la double casquette « cesta punta » et « place libre », elle serait donc à même de pouvoir jouer à la date fixée par la Fédération, en tenant compte tout de même des obligations et autres engagements pris par les joueurs.
C’est côté Section Paloise que la situation pourrait poser davantage de problèmes, compte tenu des qualifications de deux de ses joueurs pour les « Slam » de la « Summer league ». Paul Caparrus est concerné à Biarritz le 18, à St Jean le 21, tandis que Jean Olharan joue le 19 la demi finale du Slam de St Jean de Luz, en compagnie de Gorka Sorozabal, puis le 22 à Pau la demi finale du « Slam » avec Mancisidor et ce sera là contre les frères Sorozabal, Johan et Gorka…
Un calendrier n’ayant jamais été extensible, à ce que l’on sache, les possibilités immédiates pour la Fédération de trouver un créneau pour sa finale de place libre paraissent bien minces… Maintenant on peut se poser la question de l’urgence à la faire jouer vu que la fête de la grande semaine de la pelote est terminée et que l’Évènement avec un grand « E » devient l’évènement avec un petit « e ».
On imagine mal en effet, que la canicule, la sécheresse, les risques d’incendie, les restrictions préfectorales, et qu’un report viennent mettre à mal l’équité sportive si jamais la date fixée pour jouer en téléscopait de plein fouet une déjà prise…
G.B