En 2006, la pelote paloise hérite donc d’un superbe complexe dont laSection Paloise prend possession en tant que club référent.  Il lui resteà le “garnir” ce magnifique écrin au nord de Pau, voisin de deux autres, lezénith et le palais des sports. Il y a bien sûr ses licenciés qui occupent lesaires de jeu dans les créneaux qui lui sont impartis, il y a les compétitionsaussi, mais ce n’est pas suffisant pour faire vivre une association de type loi1901. 

Surtout quand l’accent mis sur le sport associatif et l’aide qui lui estapporté fluctue selon les orientations politiques des élus.  Peu de tempsaprès son déménagement du Stadium de la gare au palace cinq étoiles du complexede pelote, la Section paloise découvre et les avantages –nombreux- et lesinconvénients de ce changement de standing. En un mot comme en cent il lui fauttrouver des ressources financières pour pouvoir assurer les charges de lalocation des heures de pratique...

Ce n’est pas vraiment tout rose dans cette belle et neuve maison et le clubaccuse le coup. Mais un champion qui pose un genou à terre ne pose que rarementle second, il fait l’effort de se relever. Or à sa tête la Section Paloisepelote en compte deux champions. Gérard Pierrou et Jean Marc Olharan en ontlivré des batailles et en ont gagné de grandes et belle, alors celle-ci ilsvont la gagner aussi non pas en “tapant” ils n’en n’ont plus l’âge, sinon entreeux, mais en créant une compétition dont le nom dit bien son attachement auterroir, la “Cesta de Nadaü” !

‍

Les adieux de Goïko

‍

La cesta parce que c’est la spécialité incontestablement la plusspectaculaire pour le grand public, “Nadaü” parce que Noël est un créneaufavorable et puis parce qu’avec les deux frères Alliez et le prometteur junior,Jean Dominique Olharan qui deviendra vite le “petit prince des canchas” laSection possède la base d’un plateau de grande qualité qu’elle complète avecles “nationaux” les plus proches.  L’épreuve ne fait pas d’éclats, ellefait tout simplement son chemin, sans précipitation, avec les moyens du bordmais elle est en marche et progresse d’années en année. Elle élargit ainsi sonplateau, convie-les champions basques espagnols et l’épreuve devient peu à peule phare de ses organisations... Jusqu’à l’intégration au circuit de la “jaïalaï league” qui ne lui vole cependant pas la vedette mais vient en complémentestival dans le calendrier. La preuve l’édition 2023, la quinzième du nom, estle théâtre des adieux à la compétition de Inaki Goïcoxéa l’une des légendes, sice n’est LA légende, de de sport. Un grand moment pour le complexe palois !

La formule de la cesta de Nadaü est traditionnelle avec deux soirées demi-finales qui précédent lagrande soirée festive de la finale peu avant Noël.

‍