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St Jean de Luz: Et puis il y eut Erkiaga et les autres!

5.8.2025
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Je suis le texte qui sera copié

Après le Gant d’Or 2024, Jérôme Portet remporte avec Aritz Erkiaga les internationaux luziens du Master III aux dépens de son pote Jean Olharan et de son arrière Manci (15-10, 15-9). Une demi manche durant Olharan a pu croire à l’exploit  mais quand Erkiaga a pris le volant il a semé tout le monde. Portet vous le dira mieux que quiconque, la vie est plus facile « en  Erkiaga ». 

Jérôme Portet ne l’a pas fait exprès, c’est sûr, mais les deux fautes de gant qu’il commet alors qu’un ange plane dans le ciel de St Jean de Luz, que cet ange là s’appelle Aritz Erkiaga et qu’il mène à lui tout seul 10-1, ces deux fautes là sont de très bon goût ! Elles vont non seulement éviter peut-être  à son pote Jean Olharan et à son arrière Mickel Manci, l’infamie d’une défaite cinglante, mais elles vont aussi redonner un peu de vie à ces regards perdus de garçons qui se demandent sans doute de quelle planète descend tout droit leur adversaire.

Oh, ce n’est pas un surprise que de voir Aritz Erkiaga évoluer dans une autre dimension que celle de ses partenaires comme de ses adversaires, tout le « mundillo » de la cesta punta sait qu’il tient là son numéro 1, que ce n’est pas d’hier, et que ce n’est peut-être pas fini de sitôt. Et même quand il est plus humain, voire en souffrance  ce fut le cas lors de la première manche, il lui reste toujours quelques cartouches pour ajuster sa proie…

Un grand Erkiaga assomme la 2ème manche

Oui on a eu du bon Olharan ce mardi soir à St Jean de Luz, un Olharan à la confiance et la pelote de retour, alors le voyant arriver en tête à la première pause fraîcheur de la soirée, on s’est pris à rêver… Un, on a le droit de rêver parfois, deux, Sieur Erkiaga a parfois des soirées humaines qui offrent la possibilité de le chatouiller, ce que le palois fit très bien. Mais pas encore assez bien si l’on en juge par les deux pauvres et petits points réussis dans la deuxième tranche de la partie. 10-15 donc et un Erkiaga qui explique au micro de Canal que ses rivaux  ont très bien réussi à le faire déjouers, mais qu’avec une pelote vive qui va chauffer  il devrait être plus à l’aise. Ce n’est pas une annonce très rassurante, pas du tout  même puisqu’elle est mise à exécution dès le but initial. Ce n’est pas un défilé militaire, mais ça va aussi vite : 7-0 dont 6 points pour le goujat d’Ispaster. 10-1 ensuite ! A la télé on a fait provision, heureusement, de tous les qualificatifs qui arrosent le basque espagnol de 37 ans, incroyable, injouable,etc etc  mais on sent bien qu’un autre scénario serait plus favorable à l’audience des rediffusions...L’autre scénario viendra, on l’ a dit, quand l’arrière palois faute deux fois, ces deux points sortent Olharan et Manci du coma. Ils vont même s’offrir le final de la manche 6-5 pour ne perdre que 9-15, mais il y avait alors sur la cancha comme un pacte de non agression, un truc du genre, j’attaque tu ne défends pas. Mais le sacre luzien  était décerné depuis longtemps, quant à la qualification pour le slam,  celle de Portet marquait des points, celle d’Olharan beaucoup moins. Mais bon, contre le Erkiaga du second round, on cherche bien qui ne serait pas allé au tapis…

G.B

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