No items found.
En cliquant sur "Accepter", vous acceptez que des cookies soient stockés sur votre appareil afin d'améliorer la navigation sur le site, d'analyser l'utilisation du site et de nous aider dans nos efforts de marketing. Consulter les mentions légales pour plus d'informations.
Accueil
Actualités

Cesta punta, Section -Biarritz, pas une finale mais...

Ce vendredi soir (20h) les palois Olharan et Portet, reçoivent les frères Sorozabal du Bac de Biarritz, avec pour enjeu la première place de la poule. Spectacle et suspense devraient être au rendez-vous.
30.3.2025
Partager cet article

Je suis le texte qui sera copié

Palois et Biarrots ne se quittent plus ! Vous qui suivez l’actualité sur notre site  vous savez que Jean Olharan et Johan Sorozabal, les deux avants restés en France viennent de disputer une demi-finale du tête à tête espagnol, tandis  que Jérôme Portet et Gorka Sorozabal, partis, eux disputer la saison américaine à Dania, ne se sont pas quittés durant trois mois…

A l’heure des retrouvailles à Pau (ce vendredi 20h) pour le compte de la finale de la poule 1 du championnat de France, l’avantage pris par les biarrots a de quoi freiner l‘enthousiasme des palois. Johan, le cadet des deux frères a terriblement fait souffrir Jean Olharan à Durango, quant àGorka il a littéralement plané sur la saison US terminant premier arrière haut la main…

Avantage Biarritz ?

Alors ? Condamnés d’avance le duo sectionniste ? C’est aller vite en besogne et ne pas tenir compte des spécificités. A Durango, il s’agissait d’une épreuve en tête à tête, un exercice très particulier où celui qui tape le plus fort a les plus grandes chances de l’emporter. Quant à Dania on y joue, pour le compte du casino et des parieurs,  en quiñielas, soit point par point, celui qui le gagne reste sur la cancha, celui qui le perd cède sa place à une autre équipe, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’une équipe arrive à un certain score fixé au départ ou alors au bout du chrono...

Revanchards...

Donc sans rien enlever au mérite des frangins, la partie de ce soir redistribue presque entièrement les cartes et n’a plus beaucoup de rapport avec le tête à tête de Durango ou la quiñiela de Dania. Les frères Solozabal, internationaux américains rappelons le,  n’en restent pas moins de très sérieux clients, talentueux et revanchards puisque c’est sur cette même cancha de Pau qu’ils ont perdu en 2024 leur couronne nationale que coiffent Ion Tambourindéguy et Théo Laborde.

Le facteur cancha

Jean Olharan et Jérôme Portet  ne sont pas revanchards eux, ils n’ont pas oublié  que c’est chez eux qu’ils avaient été sacrés champions de France, c’était en 2022. Donc le facteur terrain jouera encore en leur faveur, ils le savent importants, comme il sera en faveur des frères Soro lors des phases finales programmées à Aguiléra, donc sur leur cancha. Olharan-Portet c’est aussi beaucoup de talent et beaucoup d’expérience … Rien d’étonnant, à ce que le talent soit au rendez-vous: les deux équipes sont en demi finale du championnat de France, c’est ce talent qui nous promet une partie de très haut niveau… Quant au lauréat….. ?

Les joueurs à l’analyse

Après Jean Olharan et Johan Sorozabal, les deux avants, nos spécialistes vous proposent de découvrir ou de revoir quelles sont  les caractéristiques des deux arrières, Jérôme Portet et Gorka Sorozabal.

Jérôme PORTET

L’arrière revient de Dania (USA) où il a participé à la saison pelote. De ses débuts chaotiques, il a réussi à « se refaire », avec opiniâtreté, imposer progressivement sa stature, devenir incontournable, Il aura clôturé 4e arrière de la « temporada » du mythique fronton. La qualité physique s’améliore, les échanges sont tenus, peu de fautes, son adresse devient un de ses atouts-maîtres ; on le situe à présent dans les deux meilleurs arrières du Collectif Français. Il pèse dans les échanges. A son débit, sa propension à lever le pied dès qu’un premier break est réalisé, ce qui remet l’adversaire en confiance et impose de puiser dans les ressources pour réaliser un second temps dominateur.

Gorka SOROZABAL

Le meilleur arrière actuel, le plus complet ; il revient d’une excellente saison à Dania où il a été couronné premier arrière. Il joue serein, relâché ; sa gestuelle, son élégance régalent le public. Lui aussi sait tout faire ; son bagage technique ne souffre aucun manque ; le coup droit, le revers toujours fluides et efficaces. Seul handicap - si on ose dire -, la puissance de frappe de son vis-à-vis, si elle s’avère percutante, peut déstabiliser son bon ordonnancement. C’est dans ce registre que devra se placer Jérôme Portet pour le malmener. Attention cependant, Gorka sait être le meilleur quand il faut.

Les joueurs à la question

Quelle est à vos yeux l’importance de terminer premiers de la poule ?

-Jérôme Portet : « C’est important pour la continuité, nous n’avons pas perdu jusque là  et cette continuité donne de la confiance pour arriver en demi-finale. Vu qu’on ne saura rien de cette demi, la confiance ça compte… »  

-Gorka Sorozabal : « Très franchement, la première place n’a pas une grande importance dès lors qu’on ne sait rien de ce qui va se passer dans l’autre poule... Mais, bon, après c’est vrai que nous sommes des compétiteurs et qu’on aime gagner toujours.»

Qu’est ce que vous redoutez en priorité chez vos adversaires ?

-J.P : « Un, Johan tape très fort  et il réalise jusque là une excellente saison, deux son frère Gorka, à l’arrière, ramasse tout. C’est un véritable aspirateur. Ils n’ont pas de points faibles  et sont très délicats à jouer. »

G.S : Ce sont  de très grands joueurs, Jérôme est l’un des meilleurs arrières français et Jean est un grand, très grand joueur, ils ont aussi l’avantage de très très bien connaître leur fronton, donc on les redoute pour ce qu’ils sont tout simplement. »

Est-ce que c’est très différent de jouer sur un jaï alaï plutôt qu’un autre ?

-J .P : « Oui ! Pour mon jeu Biarritz convient moins bien, je trouve les murs moins naturels que ceux de Pau par exemple, ils sont plus vifs et c’est un peu l’« escapada » c’est à dire que ça part parfois dans tous les sens. Par contre l’adversaire a toujours une connaissance moindre du mur s’il joue à l’extérieur. Enfin, le facteur public joue aussi un peu, j’espère qu’il y aura du monde, comme face à Hossegor, c’était chouette »

G. S : « Oui ça peut être très différent effectivement,   mais à Pau par exemple, cette différence s’estompe quelque peu.  Jérôme et Jean ils connaissent leur fronton par cœur, c’est une certitude et un avantage  mais on ne débarque pas sur une cancha inconnue non plus on a joué à Pau suffisamment  de parties pour le connaître aussi un peu. »  

Présentation de Raymond Cazadebat et Gérard Bouscarel

No items found.
No items found.