2025 dans le rétro, 2026 dans le viseur

L’année 2025 éteinte voici  2026, l’année des championnats du monde programmés sur le sol argentin.

Que leur restera -il comme image, souvenir, évènement où autre, le choix était totalement libre, à nos têtes de pont de cette année écoulée ? C’est la question qu’on leur a posé.

2025 dans le rétro et désormais 2026 dans le viseur, que regardent-ils sur le calendrier, vers quoi se projettent-ils, là encore ils avaient toute liberté pour répondre et c’est ce qu’ils ont fait sans se faire prier une seconde.  remerciés.

Jean Olharan

Tu te retournes sur l’année écoulée et que vois-tu en priorité ?

- « Je n’ai pas à me retourner beaucoup  puisque le moment que je revois  et qui reste le plus gros souvenir, c’est d’être rentré (*) pour jouer la dernière partie de sa carrière avec David Minvielle.

Sinon l’année écoulée fut une année de compétition assez normale, avec les parties qui s’enchaînent  et les résultats qui suivent ou ne suivent pas... »

Si tu te projettes maintenant sur 2026 qu’est-ce que tu pointeras  d’abord ?

- « C’est toujours délicat pour un sportif de se projeter  puisqu’il doit d’abord demander à son corps ce qu’il va lui permettre ou pas. Je vais donc lui demander s’il va me laisser tranquille, s’il va me permettre de jouer autant que cette année et puis ensuite de jouer normalement.

Ce sera sur quoi se construit une saison... » 

*Jean Olharan effectua un aller-retour express entre Dania et Pau pour cette « cesta de Nadaü ». Il est en effet en Floride jusqu’à la fin du mois de février pour disputer la saison américaine)

Olivier Laberdesque

La fin de l’année 2025 est toute proche, si tu devais garder un souvenir, un évènement, toute autre chose, qu’est-ce que ça serait ?

- « Malheureusement ce n’est pas quelque chose de très gai puisque c’est le décès de mon copain Eneko Pelletrat qui me vient à l’esprit et c’est brutal. Il est décédé à 51 ans, sur sa moto le 14 novembre au petit matin alors qu’il allait prendre son poste à l’hôpital de Bayonne ou il était cuisinier. Il a heurté un câble de téléphone que la tempête dans la nuit avait fait tomber sur la chaussée.

C’était une figure de la pelote, champions de plusieurs spécialités  nous l’avions, Yannick et moi, rencontré à de nombreuses reprises, lui, en fin de carrière et nous au début mais on était devenus très copains... »

2026 vous laissera on vous le souhaite meilleur souvenir, quand vous regardez 2026 vous voyez quoi ?

- « Ce sera l’année de la 5ème édition du Master Excelsa que nous parrainons avec Anne, mon associée, et pour cet anniversaire je vais préparer un gros tournoi et une belle fête finale. Je vais me donner les moyens, c’est à dire du temps  pour trouver de nouveaux partenaires  et pour préparer un évènement dont le thème sera l’Argentine vu que les championnats du monde se dérouleront là bas en octobre. »

Nicolas Echeverria

Que verras tu en priorité quand tu te retourneras sur 2025 ?

- « Incontestablement, le titre de 1ere série en gomme pleine trinquet  à Oloron !  A force de perdre en finale j’avais un goût d’inachevé avec le trinquet ! A Lourdes en 2022 on perd contre Olivier Laberdesque et Timothé Sender, en 2023  on est battu de 2 points  contre Barnèche et Lolibé, l’an dernier, blessé, je ne joue pas, alors le titre cette année me rend très heureux. D’autant plus que cette année le gros objectif c’est le mur à gauche ! Et puis on a vu en enchaînant les parties que l’on jouait de mieux en mieux, et la conclusion nous a comblées. »

Et sur quoi se tourne -ton pour 2026 ?

- « Le championnat de mur à gauche sans hésitation. Voilà deux fois que l’on est titré en Béarn alors ce serait bien de franchir le palier. C’est avec Benoît Bordenave  un gros objectif que l’on s’est fixé. Benoît c’est plus qu’un copain, c’est comme un frère, on s’est connu au club de Buros on avait 5, 6 ans. Nous sommes restés liés et nous sommes aujourd’hui très très proches. »

Lucas Hourçourigaray

2025, s’achève, qu’est-ce que tu en retiendras en priorité sur le plan pelote évidemment ?

- « Que ce fut une année riche, très riche et une année aboutie même si l’objectif majeur n’a pas été atteint, je pense à la ligue des Nations et ce maudit dernier point (*). Mais à côté de ça, avec Nico (Hourmat, NDLR) on réalise le doublé en championnat de France et on rentre dans le cercle très fermé de ceux qui l’on réussi. Je n’oublie pas non plus que nous avons remporté deux des plus gros tournois de paleta cuir, Gijon et Orthez. Nous y avons battu Emiliano Skufça et Ruben Arraya, et c’était la première fois pour ma part que je les battais.

Quelles sont les grandes dates qui figurent sur  ton agenda pour 2026 ?

- « L’Argentine forcément ! Et de préférence à paleta cuir mais ça c’est un choix de sélectionneur…

A plus court terme l’objectif sera de défendre notre couronne nationale avec Nico Hourmat, faire le triplé c’est l’autre objectif commun.. »

*Associé à Sylvain Brefel, il perd la finale, 9-10 à la belle, contre l’équipe d’Espagne.  

Jérôme Portet

Que retiendras tu, sur le plan pelote de l’année qui s’achève ?

-  « Il s’est passé beaucoup de choses cette année, mais la médaille d’argent pour ma première coupe du monde (aujourd’hui

Ligue des Nations) même si je n’ai joué qu’une partie, contre les Philippines, reste un merveilleux souvenir. Je retrouvais le maillot de l’équipe de France dix ans après (*) , et ça c’est quelque chose qui te donne l’envie d’y revenir... »  

Sur quoi axeras tu les grands objectifs de 2026 ?

- « Commencer par une coupe du monde, aujourd’hui appelée Ligue des Nations et finir sur un championnat du monde, ce serait pas mal non?(rires). On ne connaît pas bien encore les contours du championnat du monde qui aura lieu en octobre en Argentine, mais bon c’est un lieu commun d’avoir ça en tête, non ? Il n’y a pas que ça, j’aimerais bien regagner le championnat de France avec Jean. Voilà cinq ans que nous le jouons ensemble et nous ne l’avons remporté qu’une seule fois en 2022… C’est gaillard en face mais on a le potentiel pour relever le défi. »

(*) en 2015 à Acapulco, Jérôme Portet avait été sacré champion du mon, de des moins de 22 ans.

‍

Recueilli par Gérard Bouscarel

‍

‍

‍