Au plus près des mots

Cette rubrique est nouvelle sur notre site que l’on espère être le votre aussi puisqu’il est entièrement consacré à votre service.

Elle s’adresse plus particulièrement à ceux qui ont encore besoin de se familiariser avec ce sport qu’ils découvrent, qui ne leur est pas encore tout à fait familier, qu’ils souhaitent mieux connaître et comprendre, etc, etc  chacun vient au complexe de pelote avec ses motivations propres, ses besoins, à partir de là c’est à la pelote de lui donner ce qu’il est venu chercher.

Parce qu’elle est appelée pelote basque, son langage propre s’inspire souvent de la langue basque, il est très fourni et spécialisé, de ce fait très probable que certains qui viennent sur ce site aient besoin qu’on leur traduise.

De même les spécialités de ce sport peuvent, par leur nombre, élevé il est vrai, présenter au départ une difficulté d’assimilation et de compréhension. En réalité, c’est bien moins compliqué qu’il n’y paraît.

Il y a encore à la pelote plusieurs structures pour abriter ces différentes spécialités, elles sont au nombre de trois, le trinquet, le mur à gauche,  et le fronton extérieur. Le jaï alaï qui est de loin le plus fréquenté par les spectateurs  

fait partie de la « famille » des murs à gauche.

Il y a encore  les instruments et les pelotes qui diffèrent selon la spécialité pratiquée, Il y a  enfin des noms de club qui ne disent pas toujours tout de leur localisation.

Il y a donc tout un langage de spécialistes  que l’on se propose de vulgariser, de mettre à la portée de tous, et c’est Raymond Cazadebat incollable sur ce sport auquel il est très profondément attaché depuis de longues et très longues années   qui va vous éclairer, qui va faire qu’en 2026 vous serez un expert de « l’euskal pilota » c’est à dire de la pelote basque.  

Place au premier volet de cette explication non pas de textes mais de mots.‍

I- LES INSTALLATIONS

On ne joue pas à la pelote sur une seule et même surface appelée « cancha », on en change selon la spécialité pratiquée. Voici ce qu’il faut savoir sur les installations

Les 3 types d’installations utilisés, de la plus simple à la plus complexe pour jouer à la pelote sont :

   • Le fronton place libre : 1 seul mur de jeu, celui de frappe, une zone de jeu pouvant aller jusqu’à 100 mètres de longueur.

   • Les frontons mur à gauche: ils sont de 3 longueurs différentes et offrent

   •  3 murs de jeu soit 1 de frappe, 1 latéral dit à gauche, 1 de fond dit de «paret ».

° De longueur 30 mètres ils sont destinés au jeu des pelotes gomme creuse.

° De longueur 36 mètres pour les pelotes de cuir et gomme pleine.

° De longueur 54 mètres ils sont appeléls jaï-alaï pour les pelotes de cuir avec les chistéras, cestas, palas.

On peut utiliser 1, 2 ou les 3 murs dans le jeu.

   • Les trinquets, ils sont de 2 types, argentin ou basque (ils peuvent se transformer de l’un à l’autre dans les dernières constructions). 4 murs pour une enceinte fermée.

   • Le trinquet argentin : 1 seule galerie latérale avec filets. Le jeu pratiqué est indirect, c’est-à-dire qu’après avoir frappé le mur de frappe, la pelote doit faire un bond au sol avant d’entrer dans le filet.

   • 2 zones latérales hautes de jeu s’ajoutent. Paléta gomme creuse, cuir et xaré s’y pratiquent.

Le  trinquet basque : l galerie latérale, 1 galerie de fond, 1 « xilo » éventuel sur le mur de frappe (carré à facettes obliques qui changent la direction des pelotes). Le jeu pratiqué se veut direct, les pelotes peuvent entrer directement dans les filets. Main nue et paleta gomme pleine y sont jouées.

A Pau, le complexe de pelote est situé au nord de la ville, entre l’hippodrome et la plaine des sports. Il est doté de toutes les installations sous le même toit, c’est une exclusivité mondiale.

Il dispose donc d’1 fronton place libre de 100 mètres avec mur de fond, 1 fronton mur à gauche 30-36 mètres à paroi mobile, 1 fronton jaï-alaï et 1 trinquet transformable argentin / Basque.

Raymond Cazadebat.

(A suivre) les instruments et les pelotes

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