Ligue des Nations Hourçou et Brefel de retour

Qui pleure le dimanche rit le mardi… On ne vous jurera pas que le dicton se décline ainsi mais peu importe, l’essentiel c’est qu’il corresponde à la réalité de ce qu’il est advenu de nos tricolores engagés en Biscaye à l’occasion de la Ligue des Nations en mur à gauche…

Pour rappel, pala corta, paleta cuir et cesta punta avaient débuté par un échec face aux Espagnols qui ne portent pas tous le même maillot et qui défendent deux sélection différentes, l’Espagne traditionnelle et l’Euskadi la toute nouvelle venue dans le giron international.  Et cet échec il tombait d’autant plus mal que nos représentants évoluaient au sein de groupes  où l’élimination d’un ténor était inéluctable puisqu’ils étaient trois pour deux places qualificatives, on veut parler bien évidemment de l’Espagne de l’Euskadi et de la France.

Donc dimanche et lundi avaient été pour nos couleurs aussi maussades que le temps en Béarn… Et voilà que mardi un grand beau soleil aussi grand que celui qui… Non, non on s’égare à moins que ce soleil qui ne brillait pas dans le ciel  illuminait nos cœurs…

La journée du double bonheur  

Donc les gros bras de la pala corta ouvraient le bal pour ce match de poule qui était en fait un véritable quart de finale  puisque battus ils laissaient la voie libre vers les demi finales aux deux représentants Ibères...La pression était donc sur les épaules de la sélection emmenée par Sylvain Brefel et Dan  Necol , mais elle ne les a pas gêné outre mesure puisque la victoire face à l’Espagne remettait la France en piste quand l’Espagne pouvait faire et refaire les calculs elle est plus proche de la sortie que des demi finales…

Hourçou-Brefel à leur tour

Plus tard dans la journée c’est une autre équipe de France qui était le dos au mur et devant disputer un véritable quart de finale éliminatoire, c’est celle de paleta cuir avec Lucas Hourçourigaray et Jon Gavillet !  Et la deuxième bonne nouvelle était au bout d’une partie à deux faces…

La première où Hourçou et Brefel  furent plus souvent en souffrance qu’à leur avantage, ne menant qu’une seule fois à 3-2 et devant écoper à 8-12, puis encore 9-13. La manche était pour le moins mal emmanchée à 11-14 mais ne lâchant rien et rageur Lucas Hourçou tirait deux points qui firent très mal à la tête des basques et du coup Brefel s’offrait le point de l’égalité à 14. Comment dit-on « remontada » en basque ? La France s’en offrait une belle pour venir mener une deuxième fois et à 15 cette fois.

Un pied et plus en demi

Le plus dur était-il fait, oui, puisque la seconde manche fut bien mieux maîtrisée par la paire française qui martyrisa Ibaï Perez l’arrière basque en évitant soigneusement son avant. Comme Hourçou et Brefel se libéraient au fil des points, le suspense ne dépassa pas la mi manche (9-7) après quoi les français s’envolèrent pour assommer un adversaire sans la moindre solution sur les accélérations du palois irréprochable et tranchant.

Du même coup les tricolores, mal en point dimanche soir, posaient un pied et 4 orteils  en demi finale mardi soir… Il leur suffira de conclure le parcours des poules en dominant le Chili, la plus faible équipe de ce groupe, ce ne devrait pas être un  obstacle insurmontable...

Il ne restait plus qu’à souhaiter que la dynamique du jour qui s’annonce soit la même que celle du jour qui s’achevait… Ce mercredi c’est Jean Olharan qui, contre le représentant espagnol, jouera à son tour sans filet.

G. Bouscarel

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