Paleta tour, la "com" est en marche!

Ni l’une ni l’autre ne déclare sa flamme pour le sport, c’est égal, ce n’est pas ce qu’on leur demande,  l’une plus que l’autre  revendique des attaches béarnaises,  mais ce n’est  pas non plus un critère déterminant. Si Lucile, la toulousaine et Elora la jeune  citoyenne d’Arête ont investi les bureaux du club et y ont posé leurs PC pour six semaines, c’est pour mettre au service du paleta tour, version 2026, les connaissances et les compétences qu’elles partagent en matière de communication.

Redonner le goût du cuir

Lucile et Elora sont étudiantes à Saint Dominique, Saint Do, pour faire plus court, elles sont en deuxième année de BTS communication et se sont portées candidates pour faire le stage proposant « la préparation d’un évènement de pelote basque ».

Autrement dit, il existe un lien entre l’établissement privé et la Section paloise pelote basque, il prolonge celui de la saison 2025 lorsque deux étudiantes avaient intégré de la même manière l’équipe travaillant sur le « Paleta Tour », ce tournoi pascal de quatre jours que Pierre Badillé  a crée il y a 17ans. Il souhaitait redonner le goût de la pratique du cuir aux jeunes pelotaris et ce rassemblement il l’a fait grossir d’année en année, au point d’en faire une véritable usine à gaz, une entreprise colossale, un tournoi unique en son genre, une organisation mobilisant une grosse dizaine de frontons murs à gauche, une logistique et une intendance telles  qu’elle effraient tous ceux qui, nombreux, surtout en Navarre, Guipuzcoa et autre Biscaye rêvent d’imiter la formule, rêvent de faire la même fête à la paleta cuir ! C’est le « père » de l’épreuve qui a fait entrer Lucile et Elora dans l’univers du « Paleta tour » en les accueillant puis en les plongeant dans son grand et gros cahier où tout est compilé...

Promouvoir l’évènement

Pierre Badillé a-t-il un secret ? Non, il possède désormais une expérience sur laquelle il surfe d’édition en édition, n’apportant plus que quelques retouches, quelques idées nouvelles, et puis il a surtout compris que pour supporter le poids d’une telle entreprise  il fallait étaler sa préparation  dans le temps. C’est la seule façon d’alléger les charges de travail, de ne pas agir dans la précipitation, et puis pour ne pas « vieillir » l’ épreuve  se devait aussi de faire appel à des « spécialistes » de certains secteurs.    

D’où cet appel aux compétence extérieures, depuis l’an dernier, compétences jeunes jonglant avec l’informatique, en maîtrisant ses outils, et bientôt prêts à rentrer dans le monde du travail avec un bagage conséquent.

Lucile et Elora, les étudiantes de Saint Do, auxquels succéderont Esteban et Mathias pensionnaires pour leur part du STAPS de Tarbes,  ont donc ouvert les opérations de « com » de l’édition 2026.  Elles mettent en place les éléments de communication qui serviront à la promotion de l’évènement. C’est un premier vaste chantier dont les deux charmantes étudiantes ont la charge. Elle balaie donc un éventail très large qui va  des « post Instagram », à la présentation des sélections et celle des murs à gauche, du site des partenaires à l’organisation de la cérémonie d’ouverture, du logo des médailles à celui des tee shirt et  maillots.

Bien entendu, elles auront un rapport de stage à fournir et leur professeur de « culture com » Monsieur Franck Boulloud, qui chapeaute le projet, viendra sur place, au complexe, voir ses élèves en immersion dans le « paleta tour ». Elles seront également notées et puis surtout elle posséderont  une expérience supplémentaire de création à mettre dans leur BTS…  Elles intégreront aussi l’imposante liste de ceux qui, à un titre ou à un autre ont œuvré pour le succès du Paleta tour, puisque ce tournoi pas comme les autres,vraiment pas, est promis au succès pour ses 17 ans comme il l’était au 16ème et comme il le sera pour le prochain!

G. Bouscarel