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V- Aujourd'hui

Homme d’affaires à la tête de trois enseignes, conseiller municipal à Bidart, entraîneur de l’équipe de France des moins de 22 ans, et au pôle performance de Saint Jean de Luz, élu fédéral sur la liste de Lilou Echeverria, vice président de la fédération internationale, consultant pour la télévision, Eric Irastorza est dans la vie de tous les jours comme il était dans sa vie de pelotari, un homme pressé… de gagner !
25.11.2025
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Comment retombe t-on sur terre, comment revient-on à la vie de monsieur tout le monde, quand pendant trois décennies, votre vie n’était justement pas celle de monsieur tout le monde, qu’elle était bien davantage rythmée par le claquement  d’une pelote lancée à folle allure que par la marche lancinante des aiguilles d’une montre ?  Comment Eric Irastorza, fait pour la postérité, pour figurer au Panthéon de la cesta punta, légende de son vivant, c’est au choix, comment le maître absolu de la cesta punta est-il redescendu sur la planète, lui qui vécut le plus souvent en apesanteur, seulement porté par le poids de ses succès, la force de son gant, la qualité de son jeu ?

La question ne s’est pas davantage posée à l’heure où il raccrochait son gant qu’à l’occasion de son arrivée au fronton de Miami en décembre 1998 quand il le décrochait. Eric Irastorza n’a joué que des numéros gagnants.  

La bosse des affaires

Parce qu’à défaut d’une fée, un joueur de cesta punta comme lui, Daniel Michelena, voisin luzien de surcroît veilla sur lui et lui « ouvrit des portes » comme il se plaît à le dire aujourd’hui encore. Et le fait est qu’il était bien plus délicat pour Eric Irastorza de s’installer en Floride, sans parler la langue qui plus est, que de revenir d’où il était parti, de revenir à Bidart. Surtout qu’il y revenait chaque été, et que chaque séjour l’ancrait davantage dans le paysage de la pelote. Il était impossible d’oublier un monstre de sa trempe. Et puis Eric Irastorza fort de son BTS en commerce international avait assuré ses arrières, la bosse des affaires accolée à la science de la pelote, l’enfant de Bidart trouva vite de quoi meubler ses journées. Il est même souvent bien plus occupé qu’il ne le voudrait, lui qui, avec sa compagne, Elodie, travaille à la finition d’un important projet sur Biarritz, en un mot toutes choses qui ont été la ligne rouge de sa carrière et d’hommes d’affaires.    

Restaurant, textile, extincteurs ...

L’homme d’affaires ne chevauche que sur le tard le champion de cesta punta, c’est en 2017 qu’il crée le « Milady Beach » un restaurant, sur la plage du même nom, dont la terrasse est un vrai bonheur, bien plus tôt, c’est dans le textile et l’originalité qu’il s’était lancé avec trois copains pour et créer, « Ttilika », la « petite goutte d’eau» dont la gamme originelle est identitaire des valeurs et de l’histoire d’Euskadi. Aujourd’hui elle a évolué vers un peu plus de jeunesse, de modernisme. Le troisième secteur d’activité dans lequel s’est lancé Eric Irastorza en compagnie de Jean Pierre Michelena – aucun lien de parenté avec  le joueur de Miami -  c’est la sécurité incendie. Depuis 2012, il commercialise, sous le sigle ECB, toute la gamme des extincteurs.

La pelote aussi bien sûr

Le volet « Irastorza, homme d’affaires » clôturé, s’ ouvre celui de la pelote tout aussi garni,  il n’a pas pratiqué trente ans pour soudain tout balayer d’un simple revers de la main sous prétexte de la retraite. A l’inverse, il n’est pas du genre à s’étendre jusqu’à se répandre sur son  glorieux passé. A la question banale mais obligatoire de savoir  ce qu’il voit en priorité lorsqu’ils se retourne, il répond : « l’ensemble de l’œuvre, la longévité des années Miami » et si on le pousse un tant soit peu à rentrer dans le détail, il vous dit qu’il n’y a pas de classement, pas d’ordre dans sa tête « puisque chaque titre est le plus important au moment de sa conquête, qu’ils ont tous leur moment de grande importance. Je peux citer le premier en espoir avec Laurent Garcia, on gagne d’un point,  celui de 2000 à Gernika contre Alberdi et Embid, des français gagnant en Espagne c’est si rare que c’est un bonheur total, je pourrais continuer longtemps ainsi...»

Deux projets de pôle performance en vue

Mais il préfère de loin regarder devant et aller en chercher d’autres des titres, comme quand il avait dix ans. C’est qu’il est l’entraîneur de l’équipe de France des moins de 22 ans, celle où figure le palois Paul Caparrus, un palois, mais aussi le bidartar, comme lui, Emeric Libois,  qu’il retrouve  tous les lundis et mercredi soir à St Jean de Luz où s’entraînent les pensionnaires du « pôle de performance. » Là, la Fédération a regroupé une dizaine de jeunes garçons présentant un profil intéressant en vue de prendre la relève. Elle y croit tant à ce projet qu’Eric Irastorza, élu fédéral sur la liste de Lilou Echeverria, mais aussi vice président de la Fédération Internationale, travaille actuellement sur deux créations du même genre, le premier à Biarritz,  pour la punta toujours mais s’adressant à des joueurs plus jeunes encore, l’autre pour la baline ou pelote creuse qui s’articulerait sur Bayonne et Biarritz. Eric Irastorza, tape donc encore un peu au travers de ses missions de terrain et ça lui convient bien. Mais il devient aussi un homme de dossier, un technicien en prise directe avec les instances internationales et nationales, puisque son président coiffe les deux casquettes, on n’a pas dit qu’il les portait, puisque ça c’est le privilège d’Eric Irastorza.

Monsieur le consultant

Il réapparaît à l’écran enfin mais il ne porte plus le pantalon blanc, ni un maillot sur lequel un gros numéro est floqué, non il tient un micro entre les mains puisque c’est cette fois dans un rôle de consultant pour France 3 ou encore Noa, pour Canal Plus qu’il intervient et nul n’oserait bien évidemment lever le petit doigt pour dire le contraire de son analyse ou de ses commentaires. Il sait tout de même mieux que quiconque ce dont il parle.

Plus récemment il fut tout naturellement désigné capitaine de l’équipe d’Europe à l’occasion du match entre l’Europe et les Amériques à Pau, et ce ne fut pas une mince affaire que de constituer une équipe au prestige digne du label de l’épreuve.

Or, toute la carrière d’Eric Irastorza en fait foi, il n’a vécu que dans le prestige, dans la victoire.

Gérard Bouscarel

Nos photos de g à dr

*La prestigieuse quiñiela qu’a réuni Eric Irastorza pour le lever de rideau de son jubilé. De gauche à droite Lopez (juge), Luis Goïkoexea, Bouzet, Eric Irastorza, Imanol Lopez, Ibai Erkiaga, Hernandez, Enbil, Fifi Echeverry (juge).

Accroupis : Arrazate, Iñaki Goïkoexea, Béaskoexea, Garcia, Aritz. Erkiaga, Hormaetchea, Egui. A noter que si Luis et Iñaki Goïkoexea sont bien deux frères, il n’y a aucun lien de parenté entre Ibaï et Aritz Erkiaga. (photo Danny Erdocio)

*Pour la « der des der », le quatuor  est on ne peut plus prestigieux, Aritz Erkiaga, Imanol Lopez, Iñaki Goïkoexea et Eric Irastorza qui tient son fils dans ses bras.

*Eric Irastorza ne monte plus sur les podiums désormais  il y est convié en tant que personnalité élue.

*Le champion est en effet un fidèle de Lilou Echeverria sur la liste duquel il est élu, on le voit ici en compagnie des soutiens palois du président.

*Eric Irastorza  est aussi l’entraîneur de l’équipe de France des moins de 22 ans.

*L’ancien champion  est également consultant pour la Télévision, ici en compagnie d’Edmond Lataillade  sur la « 3 » 

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