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Cesta Pau Cup Hors de...Portet

Pour une demi finale vite ficelée ce fut une demi finale vit ficelée, la plus vite ficelée de celles déjà vécues au jaï alaï de Pau cette saison… 15-7, 15-8, Xabier Barandika et Gorka Sorozabal ont tout simplement marché sur leurs adversaires, quand on espérait quelque part voir briller, du moins résister, davantage Jérôme Portet associé à Bixente Gonzales.
9.8.2025
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Jérôme Portet avait sans doute espéré une autre soirée (Photo R. Cazadebat)
Jérôme Portet avait sans doute espéré une autre soirée (Photo R. Cazadebat)

Très certainement, Jean Olharan, quelque part dans le jaï palois, et Thibaut Basque, devant  « Youtube », auraient souhaité que leurs potes Bixente Gonzales et Jérôme Portet  fassent transpirer de quelques gouttes supplémentaires et Xabier Barandika et Gorka Sorozabal… C’est que ce samedi 9 août, en demi finale du Master séries de Gernika, ils vont retrouver le tandem euskadien-américain et que celui-ci  n’a effectué à Pau, en demi finale du Master II de la Pau Cup, qu’une bonne séance d’entraînement, écourtant la nocturne pour s’assurer un retour bien plus tôt que d’ordinaire, tout ce dont ils avaient besoin pour se présenter frais comme des gardons devant l’avant palois et son arrière de Bidart, en Biscaye. Avant Palois et arrière de Bidart, auxquels on va s’empresser de souhaiter un sort autre que celui de se faire dévorer tout cru, souhaiter une résistance un peu plus consistante, bref souhaiter qu’ils soient à la hauteur de l’affiche, en un mot, tout ce que Gonzales et Portet n’ont pas pu être ce vendredi en Béarn…Pardon, pas pu être au-delà du 6ème point de la première manche, ce qui vous nous le concéderez ne fait pas beaucoup, ne pèse pas lourd dans une balance qui réclame 30 points parfois 35 pour exister, pour espérer !

De 5-1 à 5-10 ça fait 9-0 !

Oui, ils ont pris un départ idéal  ceux qui, il faut aussi l’admettre ne faisaient pas figure de favoris, un départ pour les mettre en confiance, faire tomber la chappe de plomb qui pesait sur les épaules de Jérôme Portet, non pas qu’il n’en n’ait pas vu d’autres des parties à pression, mais effectuer une rentrée chez soi devant son public et puis les siens, une rentrée de surcroît délicate sur le papier constitue toujours un supplément d’appréhension, la peur de mal faire… 5-1 et déjà trois points pour l’avant biarrot qui balade Barandika, excusez du peu, « wawhhh » que voilà bien l’entame parfaite. C’est sûr on va se régaler.

Tu parles, le ciel est noir, le tonnerre gronde, les éclairs font horriblement peur, personne n’a rien vu venir, la foudre a du tomber tout près, la lumière s’est éteinte brutalement ! A son retour Gonzales et Portet  sortent d’un mauvais rêve, d’un cauchemar  plutôt, ils n’ont rien écopé ! On nous dit que la pelote a chauffé, le gant de Barandika surtout, à moins que celui des autres ait été ramolli par l’orage, peut-être même était-ce un ouragan ! 9-0 à cheval sur la pause fraîcheur, soit 10 à 5 au cumul : il n’y a plus d’abonnés au numéro que vous avez demandé et si l’on vous dit « Orange est là » ne le croyez surtout pas…

On passe vite à autre chose

C’est un soir où l’on préférerait se glisser dans un trou de souris plutôt que jouer à la pelote, oui mais il faut faire le « taf » quand on est pro, alors Gonzales tire un deux murs d’exception et change de pelote aussitôt sauf que les deux fautes suivantes sont « blanches » et la manche « rouge ».

Vous voulez analyser vous, on vous souhaite bien du plaisir et on vous donne deux chiffres en prime, 8 points gagnants pour Barandika, 4 fautes directes pour Gonzales.

On passe vite à autre chose, ou plutôt à la même chose, 8-3 à la pause fraîcheur du second set puis 9-3 sitôt après, on veut bien tout, même un « remontada » mais le maître continue à donner la leçon, et l’élève a besoin de cours de soutien… Bon, bien évidemment personne n’attend plus rien de cette partie sinon peut-être qu’elle se termine tant on souffre pour notre palois  qui de surcroît traverse un mauvais moment, preuve que la tête ne suit plus. Le tarif est le même qu’au premier service, 15-8, la note est sévère, l’impression visuelle plus encore.

Aller plus loin, ne servirait à rien sinon à dire, peut-être des choses désagréables dont on a pas envie, et de surcroît pas plus qu’on ne tire sur les ambulances, on ne blâme un pelotari, ou deux, qui se ratent  puisqu’on sait de longue date qu’ils sont les premiers meurtris, les premiers à vite vouloir rejouer, rien que pour oublier ces soirs où tout est hors de...Portet !

Gérard Bouscarel

Reportage photo Raymond Cazadebat

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