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Summer league Des doutes de Jean, aux "muxos" de Ion

Lundi soir Jean Olharan associé à Imanol Lopez a perdu sa deuxième demi finale de "Master", quand Gullen Oyhenard, avec Ion Tambourindéguy a gagné sa seconde... Etat des lieux!
22.7.2025
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Lopez au fond, et Olharan ont subi la loi d'Oyhenard lundi soir
Lopez au fond, et Olharan ont subi la loi d'Oyhenard lundi soir

Jean Olharan a bien rendez vous avec Aritz Erkiaga, la référence en matière de cesta punta, catégorie avant, oui mais ça ne sera que lundi soir à Guernika dans une partie de poule, à quitte ou double ou presque en vue de la qualification aux demi finales du « Master ». Il y sera épaulé de Thibaut Basque quand l’idole de toute la Biscaye sera associé à Unaï Lékerika. Le rendez-vous des deux athlètes qui étaient il n’y a pas si longtemps encore les numéros1 incontestés de leur pays, ne le sont plus, enfin pas tous, le basque oui, le béarnais non. Le rendez vous aurait pu (du?) être ce mercredi soir à Biarritz pour la finale du second master, seulement voilà, c’est à Ion Tambourindéguy et Guillen Oyhenard que reviendra l’honneur de défier le champion d’Ispaster  qui lui aura l’épatant David Minvielle à l’arrière garde. Le luzien et le mauléonnais  ont acquis cette qualification lundi soir sans un jaï alaï d’Aguiléra sonnant creux, aussi creux que les pelotes d’un duo qui avait, il faut bien l’avouer, bien plus fière allure sur le papier que sur la cancha.

Tambour-Oyhenard un hymne à la joie

Ce n’est ni de gaîté de coeur, ni par manque de respect, que tombe cette conclusion d’une partie que deux manches suffirent à boucler (11-15, 13-15) et qui furent plus évidentes sur le fond que sur la forme du score. La première fut en effet conclut sur un 7-1 rédhibitoire (de 10-8 à 11-15) quant à la seconde elle ne vit jamais le duo franco-euskadien prendre le moindre avantage… Et s’il y eut de la révolte, alors on s’excuse de ne point l’avoir vu  et la circonstance atténuante, c’est que nous ne fûmes pas les seuls. Imanol Lopez, grand champion devant l’éternel on le sait, parut transpirer bien davantage sa quarantaine que sa couronne de champion du monde en titre, c’était il y a trois ans déjà il est vrai. Quant au palois, quand on croyait que la victoire du samedi à Guernika lui avait permis de panser les quelques plaies du vendredi, il n’en fut rien et, sa tête dans les épaules, les bras au ciel, le nez sur ses chaussures le regard au bout de son gant, attestèrent de ses malheurs, de la quête d’une pelote parfois égarée…

Il a souffert notre champion, et on a souffert avec lui… D’autant plus, oui, d’autant plus qu’en face on récita un hymne à la joie…

« Muxo » et « Muxo », en veux tu en voilà !

Pour être les plus nombreux peut être  à penser que du quatuor, Oyhenard serait le moins habile, ils durent tous se raviser  et constater que des quatre il fut le maître de la cancha, donnant au passage raison à ceux qui ont cru bon intégrer la jeune vague au plateau des champions de la « summer league ». Et cette domination du fond de la cancha du mauléonnais de 26 ans, un garçon a su la sublimer, la magnifier, la portée aux nues, c’est son partenaire Ion Tambourindéguy dont les « muxo » se sont multipliés avec force dans la voix, et même quand ils n’étaient peut-être pas si « muxo que ça mais peut importe au fond, ça ne pouvait que galvaniser Oyhenard, et ça le galvanisa…Le luzien sourire des canchas, le luzien passant vite d’un point perdu à un point gagnant avec le même rictus, ce luzien là  fut lundi soir  un accélérateur non pas de particules mais bel et bien de partenaire ! Suffisant à ce mettre le fronton dans la poche, le fronton mais pas seulement, la partie aussi et ma foi c’était aussi mérité qu’enlevé…

La vérité d’un soir n’étant que rarement celle du lendemain, encore moins celle du surlendemain on se gardera bien d’aller plus avant, considérons tout de même que ce diable d’Oyhenard  en sera vendredi soir à Pau à sa deuxième finale de « Master » et qu’il y arrive avec un taux de confiance mamimal- surtout si à Biarritz...- considérons aussi que Jean Olharan ira à Guernika lundi soir avec la kyrielle de doutes qui hante ses esprits actuellement et que pour les dissiper  il lui faut retrouver une joie simple de jouer qui n’éclate plus aux yeux de ses plus fidèles suiveurs et qu’elle ne reviendra qu’au terme d’un travail personnel. Que nous sommes nombreux à souhaiter, très nombreux…

Gérard Bouscarel

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