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St Jean, Caparrus trop tendre encore

Paul Caparrus et Iban Etcheberry ne sont jamais "rentrés" dans la demi finale des quiñiélas de St Jean de Luz et ont terriblement souffert durant une heure, au contraire d'un Ion Tambourindéguy étincelant...
24.4.2025
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Paul Caparrus peu en verve jeudi soir (Photo D. Erdocio)
Paul Caparrus peu en verve jeudi soir (Photo D. Erdocio)

Jérôme Portet sera l’unique palois en finale du All Star luzien ! Paul Caparrus troisième demi-finaliste « vert et blanc » ne l’a pas rejoint ce jeudi soir, il en fut même à des années lumières le jeune palois, tout autant que son équipier Iban Etcheberry. Une heure durant ils ne se sont nourris que de frustration et vérifiés que cette qualification était aussi leur plafond de verre. Leur souffrance, liée à cette incapacité à enchaîner la moindre série nous fit par instant penser à Géronte  quand, dans l’Avare de Molière, il disait à Scapin, « que diable étaient-ils allés faire dans cette galère! Pas grand-chose en effet, n’évitant même pas le retour de Libois-Ibarluzéa pour leur laisser la 4ème et dernière place! Mais en ne scorant que deux points dans la troisième et dernière tranche de 20 minutes (de 10 à 12) il était impensable d’espérer mieux dans cette quiñiéla.

Quiñiéla qui ne fut pas une mais deux proposées au public. Il y eut celle du haut et celle du bas. En haut Johan Sorozabal et Unaï Lékérika. On disait même la première place promise à l’avant biarrot au vu de ses parfaites qualif, or depuis la veille le grand arrière biarrot avait ajouté un ruban tricolore à l’encolure de son maillot. Les mêmes précisaient que la deuxième place donnant accès elle aussi à la finale pouvait être très ouverte avec un préjugé favorable à l’endroit de Ion Tambourindéguy, à la condition cependant qu’il ait digéré son échec de la veille en finale du championnat de France surtout à l’heure de se retrouver face à son bourreau. Or il disait avoir mal dormi le luzien, très mal dormi, peut-être même avoir fait des cauchemars !

Le récital Tambour

Oui mais voilà, Ion Tambourindéguy n’est pas seulement un talentueux attaquant, capable de bien cacher son jeu avant l’heure. C’est un combattant reconnu des canchas, mieux c’est un gladiateur dont le glaive est son gant, son ennemi la pelote. Il ,lui lance d’incessants défis, d’insolentes provocations, il l’agresse ou la caresse, la force ou la lâche. Et si c’était tout, mais ça ne l’est pas. Il y a un grand cœur dans cet ouvrage, il y a des pincées de malice dans ses « érébotes » qu’il fait bien claquer au sol en retombant, alors le public en fait vite son chouchou surtout quand il fait de plus de touristes chassés des terrasses par la météo que des connaisseurs. Et puis avec Tambour, difficile pour son arrière, de ne pas élever son niveau de jeu, son énergie, bref sa panoplie. Parce que Ion Tambour, le drive, le guide, le place, le félicite, l’encourage de mots doux, court pour lui taper dans la main, l’inonde de « muchos », cette friandise gourmande de la punta, ce bon point, en un mot il le bonifie, c’était au tour  de Guillen Oyhenard hier soir…

Alors quand vous faites l’addition de tout cela vous êtes devant un duo qui au bout de 20 minutes, un tiers temps, compte 11 points, le double ou presque de Soro et Lékérika (6), plus du double que Etcheberry-Capparus (5) et Libois-Ibarluzéa (5) !

Quand bien même le grand Soro ne saurait laisser tomber ainsi la quiñiéla, quand bien même rugit-il  bléssé dans son orgueil de champion, rougit-il de rage au point de finir  la seconde tranche en coiffant Tambour(17-16), rien ni fait la quiñiéla de ce jour là n’a qu’un maître, son artiste, son showman, Tambour , avec Oyhenard l’emporte 27-23. Comme un seigneur de la cancha, un grand monsieur dans tous les cas !

Les résultats

Jeudi soir à Saint Jean de Luz :

1er-Tambourindéguy-Oyhenard 27 pts ; 2ème J. Sorozabal-Lékérika 23 points ; 3ème Libois-Ibarluzéa 18 points ; 4ème Etcheberry-Caparrus 12 points.

Finale mardi 29 avril :

Erkiaga et Portet ; Urreisti et Basque ; Tambourindéguy et Oyhenard ; J. Sorozabal et Lékérika

Gérard Bouscarel

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