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Quentin Mariaud ambitieux en bleu

Revenu victorieux, avec un jambon sous le bras en prime, de Pampelune, Quentin Mariaud s’apprête à enchaîner au plus haut niveau avec le mondial argentin des moins de 23 ans. Médaille d’argent l’an dernier mais à pala corta, il se dit encore plus ambitieux cette fois à paleta cuir...
14.9.2025
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Entre Paul Caparrus et Jean Olharan, distingué par l'OMS
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Pour être tout à fait franc et honnête, je vous avoue que je savais seulement de Venado Tuerto qu’elle serait le cadre des tous prochains championnats du monde des moins de 23 ans de pelote basque. Un, nous y aurons une joueur sélectionné Quentin Mariaud, deux, le président de la FIPV, Xavier Cazaubon prend plaisir à poster sur « face book » un tas d’infos bien utiles.

Ce n’était pas grand-chose mais ça permettait d’avoir un mot clé pour « Google » qui me proposerait à coup sur d’aller sur « Wikipédia ».  

Donc, j’ai appris pas mal de choses sur Venado Tuerto, ville importante et surtout la plus riche de la province de Santa Fé, en raison de ses cultures multiples, elle est même considérée comme la « capitale nationale de la graine. » Ce sont les tribus indiennnes « araucanos » qui lui auraient  donné ce nom qui n’a jamais été en odeur de sainteté, mais comme personne n’est jamais d’accord  sur le nouveau à lui donner, Venado Tuerto reste Venado Tuerto.

Vous ne voyez toujours pas le rapport avec la pelote, le mondial des moins de 23 ans et Quentin Mariaud ? D’accord  mais on y vient. Wikipédia nous dit aussi  qu’il y a tant de champions sortis de cette ville, tant de pratiquants, qu’elle a été déclarée « capitale nationale de pelote, paleta cuir »... Nous étions donc connecté pelote cette fois, pas de doute, et connaissant aussi l’ardeur des supporters argentins, on suggérait à Quentin Mariaud d’ajouter les équipes du pays organisateur sur la liste des équipes sportivement dangereuses, parce que douées d’abord, et puis, ensuite survoltées par cette ambiance, portées par le public.

L'or dans le viseur

La chose ne parut pas émouvoir  le champion de la Section Paloise. C’est qu’il revenait de Pampelune, où Peïo Badillé, son mentor, l’a accompagné toute une semaine durant puisque Quentin Mariaud est allé en finale et puis a remporté la 53ème édition du trophée du jambon, un véritable évènement dans la capitale de la Navarre. « Dans une ambiance phénoménale, avec du monde, et du bruit, beaucoup de bruit,  un truc énorme que tout le monde vit avec passion... » lâche le jeune homme qu’il ne faudrait pas pousser bien loin pour lui faire dire que c’est à l’inverse de ce qu’il vit dans l’hexagone, mais on ne le poussera pas, il n’est pas pour grand-chose  dans le manque d’exposition de sa discipline...

« De toutes façons », enchaîne-t-il, « on sait très bien que chez eux, ou pas les argentins sont avec les espagnols, les plus solides adversaires que nous aurons à battre » et ça ne l’effraie pas plus que ça Quentin qui partira le 12 septembre en Argentine à la conquête de la médaille d’or, ni plus ni moins. Il était revenu avec l’argent l’an dernier de Pampelune, c’était à pala corta, il entend donc faire mieux cette année pour ce second mondial auquel il est convié sous le maillot de l’équipe de France.

"On tape dans les conditions de la compétition"

La première des étapes à franchir, c’est tout de même de passer devant le landais Mathieu Leproux, le second avant de la sélection. Quentin Mariaud pense avoir, sur les derniers entraînements collectifs, une longueur d’avance mais le choix final c’est l’esquiulais, Laurent Anchen, en charge de l’équipe, qui le fera. Pas question donc de relâcher la préparation pour celui qui, chez Safran travaille à la fabrication des pièces de précision, et qui doit jongler avec le travail physique qu’il peut faire à Pau, et les entraînements  collectifs  qui ont lieu soit à Biarritz, Bayonne ou Esquiule. « C’est qu’en Argentine le trinquet ce n'est  que des murs et ils ne répondent pas comme les parois en verre or à Pau, c’est du verre donc nous n’y tapons pas avec la sélection, on se met dans les conditions de la compétition.»

Le cuir pour les sensations

A Pampelune, c’était des murs aussi et, dit-il  un tournoi « très relevé une fois sorti des poules. C’est qu’en plus des locaux qui sont très nombreux, les joueurs viennent du monde entier sur invitation. C’est très prestigieux, d’ailleurs il n’y avait pas de basques espagnols cette année en finale de 1ère série.» Le tout dans une ambiance énorme... » Idéal donc comme mise en bouche avant le grand saut jusqu’à Venado Tuerto… Là où le suivront avec plus d’attention que d’autres, Olivier son père qui fut joueur de cuir à la Section et très longtemps et puis Peïo Badillé, le référent du cuir au club  qui l’a vu arriver, quand il avait 6–7 ans à l’école de pelote et qu’il débutait à gomme comme tout un chacun. Mais sur les traces de papa, le gamin Quentin  très vite changea d’orientation et adopta la pelote de cuir… « Les sensations y sont terribles » lâche-t-il , les résultats pas mal non plus…et qui sait si le meilleur n’est pas à venir de Venado Tuerto!

G. Bouscarel      

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