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Europe-Amériques, les 29, 30 et 31 octobre Le frontball fait rêver la pelote

C’est par le frontball que la compétition Europe-Amériques, première du nom, et dernière création de la Fédération Internationale, s’ouvrira mercredi 29 octobre tout de suite après la cérémonie d’ouverture au complexe de pelote. Beaucoup de premières donc au menu de cette journée inaugurale puisqu’après le frontball, c’est la punta en un contre un, au mur à gauche qui prendra le relais.
21.10.2025
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"Un mur, une pelote et on y va", la simplicité du frontball (photo FFPB)
"Un mur, une pelote et on y va", la simplicité du frontball (photo FFPB)

Iker Espinal, pamplonais de 29 ans n’est pas seulement, avec Luis Sanchez, champion de France sortant de main nue à deux contre deux, il est également champion du monde de frontball, titre obtenu à Bidart lors du mondial Biarritz-côte basque  de 2022. Ceci  pour expliquer que la dernière née des spécialités de la pelote basque, le frontball  n’est pas très éloignée de la plus naturelle et de la plus ancienne, puisqu’on en retrouve des traces d’un jeu de balles jusque chez les mayas.

Ce parrallèle, simplement pour vous aiguiller vers cette discipline toute neuve et cousine effectivement de la main nue, sauf que…

Mais comme le dit souvent une chaîne d’info en continu, « priorité au direct » puisque depuis le 16 octobre, ce n’est pas vieux n’est-ce pas, le frontball s’avance comme le candidat officiel de la fédération internationale aux Jeux Olympiques de Brisbane en 2032 mais plus sûrement à ceux de 2036 pour lesquels cinq candidatures sont encore en compétition.

Le premier barrage olympique franchi

A cet effet, Xavier Cazaubon, le président de la FIPV, a sollicité par courrier, au Comité International Olympique,  un rendez-vous au mois de décembre, afin d’aller présenter et défendre le dossier de la discipline.

Précisons dès à présent la règle de l’olympisme, elle éclairera la lanterne de ceux qui n’ont pas compris comment Paris 2024 avait choisi le break dance plutôt que la pelote alors que les patrons des jeux s’appelaient Bernard Lapasset, le bigourdan dont nous saluons la mémoire puisqu’il disparut avant l’ouverture des Jeux, et Tony Estanguet  le palois triple champion olympique.

La raison est toute simple: la pelote basque ne répondait pas à la première condition posée par le comité de sélection des épreuves, condition qui dit que, pour être olympique une discipline sportive doit être pratiquée au sein de 75 nations et sur 4 continents pour les hommes et par 40 pays sur 3 continents pour le féminines. Donc pas question d’étudier, pas même de présenter, un dossier il n’avait pas la moindre chance de franchir la porte des bureaux à Lausanne, où siège le CIO !

« Une pelote, un mur et on y va ! »  

Reprenons le fil qui nous fait suivre le frontball puisque c’est en le favorisant, l’encourageant, l’expliquant, le développant, bref en travaillant en profondeur qu’il a permis à la Fédération Internationale de franchir le cap fatidique du nombre de pays mais aussi du nombre des continents concernés.

Et ce, sans tour de « passe passe » aucun, simplement en « créant » cette discipline en 2008 et en mettant des gens au travail pour la faire connaître au plus grand nombre, en Afrique et en Asie notamment là où la pelote n’est pas, à proprement parlé, ni reconnue, pas même connue parfois.

C’est qu’il est passe partout, le frontball qu’Olivier Goyenetche, joueur de Saint Pée sur Nivelle, numéro 1 français  que Pau verra en action mercredi 29 premier jour de ce match Europe-Amériques, résume parfaitement : « une pelote, un mur et on y va »!

Si la pelote fait bien plus qu’un rebond avec le frontball, c’est qu’elle propose un jeu à la portée de tous et puis aussi de toutes les bourses et c’est là un atout non négligeable dans certains pays. Xavier Cazaubon voit donc les affiliations de fédérations à la sienne se multiplier et atteindre la barrière fatidique exigée par l’olympisme.

Pau avant le mondial espoir

Le succès se mesure  à plusieurs niveaux, la discipline  fait son entrée aux jeux Panaméricains en 2023, un jeu vidéo, « frontball planet » est crée sur play station et sera aux « JO e-sport » de Ryad en 2027, sans aller si loin  la Fédération Française et son responsable Bruno de Ezcurra enregistrent 189 inscriptions supplémentaires chez les M16.

C’est donc cette spécialité très simple à mettre en place, très ludique mais comme toutes les autres, très rapide et spectaculaire dès qu’elle est pratiquée à un haut niveau où elle exige une condition physique  irréprochable, que Pau va découvrir puisque c’est une grande première au complexe. Et pour ceux que les deux parties proposées le mercredi  auront convaincu, ils auront tout loisir de suivre le championnat du monde des moins de 23 ans, il aura lieu à Mexico du 9 au 15 novembre prochain et 35 pays y sont engagés… 35 ce n’est pas la jauge olympique, mais c’est tout de même une très belle avancée pour la dernière née des spécialités de la pelote, dernière née mais désormais première de cordée… Ou, quand la pelote se prend à rêver d’approcher les cinq anneaux. Avoir le droit au rêve, c’est déjà une première réalité…

G. Bouscarel

Le programme du mercredi 29

Au mur à gauche

17 heures: cérémonie d'ouverture

18 heures Frontball masculin

Europe: Andoni Larzabal (France)

Amériques: Philppe Otéguy (Brésil)

suivi de

Europe: Olivier Goyenetche (France)

Amériques: Daniel Cruz (Cuba).

A continuation

Cesta Punta 1x1

Féminines

Europe: Oihana Soroizabal (France)

Amériques: Tania (Mexique)

Hommes

Europe: Jean Olharan (France)

Amériques: Johan Sorozabal (USA)

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