Durango, Caparrus comme Olharan

Atain, c'est un jeune pelotari basque espagnol de Markina dont on dit qu'elle est l'université de la "cesta punta", en raison du nombre des champions qui sont issus de cette municipalité du bord de mer sur la côte atlantique lorsqu'on sort de l'autoroute après Saint Sébastien. C'est même l'un des grands projets du camp basque, comme l'est Enaü Urriesti, sauf que ce dernier a un nom plus prononçable que celui d'Atain et c'est pourquoi ce dernier bénéficie d'un diminutif.
Et cet Atain là, il vient une deuxième fois de ruiner les espoirs de Paul Caparrus de l'emporter... Rien de comparable à Durango samedi avec Mexico en octobre 2023 où il s'agissait d'une finale de championnat du monde des moins de 22 ans en tête à tête, non rien sauf que c'est encore Atain qui à Durango lors de la finale du "San Faust" tornéo, s'est montré supérieur au palois. Pas de dix longueurs non, d'autant moins qu'ils sont deux par équipes, mais encore suffisamment pour l'emporter lors de la manche décisive, la troisième. La même mésaventure était arrivée en début de semaine à Jean Olharan, sur cette même cancha de Durango et dans les mêmes proportions...
Ce qui tendrait à accorder encore un léger avantage aux "puntistes" de l'autre côté de la frontière, mais un avantage qui va en s'amenuisant et qui n'empêche pas de féliciter le palois et son copain Charles Bonin dont le parcours en terre basque fut tout de même de toute beauté vu la qualité du plateau réunit par les organisateurs.
Nos photos: Deux actions de Paul Caparrus lors de la finale.