Pau cup Pour faire de vous un spécialiste!

Ce vendredi s’achève à Pau la « summer league » dont c’était la cinquième édition. Elle a fait l’objet de neuf soirées au complexe de pelote avec deux « Masters » et un « Slam », chacun d’entre eux se jouant sur trois semaines, deux pour les demi finales et une pour la finale.
Nous sommes heureux de constater que vous êtes de plus en plus nombreux à suivre cette compétition, cette dernière soirée prenant la tête en ce qui concerne l’affluence. Nous n’avions jamais été si nombreux donc un grand merci à vous tous, c’est bien entendu le meilleur des encouragements à poursuivre et à toujours faire mieux pour vous servir.
Tout ceci, vous vous en doutez, ne pourrait se faire sans votre concours, c’est acté, ni celui de l’équipe dirigeante du club et de ses nombreux bénévoles. D’autres soutiens nous accompagnent tout au long de la « summer league », celui de la ville de Pau et de la communauté d’agglomération, ils nous sont précieux et vous permettent de bénéficier d’infrastructures toujours plus confortables, celui de nos partenaires investis à nos côtés tout au long de l’annéeet nous les remercions d’autant plus sincèrement qu’il est capital, essentiel, au maintien de l’excellence sportive de cette « summer league », excellence sportive que la présence de Canal Plus sur les finales des « Slam », valide.
C’est donc parce que vous êtes chaque fois plus demandeur, plus nombreux à suivre la cesta punta, que l’on revient vous commenter ce qu’a été la saison entière et en profiter aussi pour parfaire votre compréhension d’une organisation, la « jaï alaï league », si ce n’était déjà fait.
Qu’est-ce que la jaï alaï league » ?
-C’est l’organisme qui chapeaute la saison de cesta punta dans sa globalité, c’est à dire du côté français comme du côté du Pays Basque espagnol. C’est elle qui organise le dernier rendez-vous sportif, une finale à huit, désignant les deux meilleurs joueurs de la saison.
Qu’est-ce que la summer league ?
-C’est une organisation qui mutualise les trois grands tournois se déroulant sur le territoire français, à savoir St Jean de Luz, Biarritz et Pau. Elle regroupe un plateau passé de 16 à 20 joueurs cette année, qui sont français et basques espagnols et qui disputent chacun 4 tournois, dits « Master », le lundi à St Jean, le mercredi à Biarritz et le vendredi à Pau. A l’issue de chaque tournoi et selon un barême commun les joueurs marquent de points et le classement retient les 4 premiers avants et les 4 premiers arrières pour disputer les « Slam ». La différence d’appellation se situe au niveau de la grille tarifaire des prix, le « slam » étant mieux doté que le « Master ». St Jean de Luz et Biarritz font disputer chacun quatre masters, Pau deux. Il y a trois « Slam » baptisés « Internationaux » à St Jean, « Gant d’or » à Biarritz et « Cesta Pau cup » à Pau.
Qu’ont en commun la « Jaï alaï league et la « summer league » ?
-Le calendrier déjà puisqu’aux dates des tournois français, il faut ajouter ceux du Pays Basque espagnol, et c’est un gros morceau. L’intégration au circuit général qui est une garantie au niveau du plateau. Le classement général des joueurs pour désigner les huit qualifiés que ce soit pour les « Slam » de la « summer league » ou pour le « final 8 » dont les trois prochaines éditions auront lieu à Saint Sébastien. Pour ce dernier il prend en compte six tournois par joueurs.
Que n’ont-elles pas en commun ?
-La « summer league française procède à un tirage au sort pour former ses équipes, de l’autre côté de la frontière c’est l’organisateur du tournoi qui est maître en la matière et forme les duos. Les joueurs sont différents d’un tournoi à l’autre même si les plateaux tournent toujours autour mêmes noms. Prenons, un exemple précis : Gernika. C’est « Ereman » la société qui possède la majorité des joueurs sous contrat et dont Iñaki Goïkoxéa est devenu depuis sa retraite le manager général qui procède par invitation. Jean Olharan, Johan Sorozabal, Ludovic Laduche pour les avants, Gorka Sorozabal, Thibaut Basque, pour les arrières ont été ses choix côté français.
Quels sont les candidats au final 8 de Saint Sébastien ?
-On ne parle plus en terme de candidats puisque l’étape paloise ne peut plus modifier le classement, ni chez les avants ni chez les arrières. Voici donc les huit qualifiés qui se retrouveront Les 15 et 22 septembre pour les demi-finales puis le 29 pour les deux heureux élus de la finale.
Avants : Aritz Erkiaga, Johan Sorozabal, Enaüt Urreisti, Xabier Barandika, dans l’ordre du classement. Jean Olharan échoue d’un rien à la cinquième place.
Arrières : Gorka Sorozabal, Unaï Lékérika, Thibaut Basque et Imanol Lopez.
Quels sont aujourd’hui les tournois intégrés dans la « Jaï alaï league » ?
-Ils sont au nombre de 13, les voici dans l’ordre du calendrier : San Sébastien, Bilbao, Vitoria, Biarritz, Dania (USA), Gernika, Saint Jean de Luz, Zumaïa, Markina, Pau, Mutriku, Lekeitio, Hossegor.
Que représente une saison de cesta punta ainsi organisée ?
-Pratiquement une année calendaire, 11 mois pour être plus précis. Elle a démarré le 23 octobre dernier et se terminera le 29 septembre.
Que représente-t-elle en nombre de parties ?
-C’est un total de 125 parties, chacune d’entre elle pouvant se jouer en deux manches de 15 points, ou en trois manches en cas d’égalité, la « belle » sera alors de 5 points.
G. Bouscarel