No items found.
En cliquant sur "Accepter", vous acceptez que des cookies soient stockés sur votre appareil afin d'améliorer la navigation sur le site, d'analyser l'utilisation du site et de nous aider dans nos efforts de marketing. Consulter les mentions légales pour plus d'informations.
Accueil
Actualités

49ème "Gant d'or" Sorozabal frères, première

Chez eux, à Biarritz dans un jaï alaï tout acquis à leur cause, Johan et Gorka Sorozabal ont remporté la 49ème édition du « Gant d’or » en battant Jean Olharan, requalifié après la blessure la veille d’Aritz Erkiaga, et Unaï Lékérika en deux manches 15-9 et 15-12. Les deux frères ne font ainsi que confirmer le potentiel qui devrait les conduire très loin...
21.8.2025
Partager cet article

Je suis le texte qui sera copié

La boïna et le makila pour les deux frères Sorozabal
La boïna et le makila pour les deux frères Sorozabal

Ils sont jeunes les frangins Soro. Très jeunes. Ils sont mignons aussi et présentent bien. A faire sourire beaucoup de belles mamans en puissance du Pays Basque et d’ailleurs. Et puis ils sont bons joueurs de pelote, très bons joueurs même. De quoi réjouir tous ceux qui les soutiennent, de quoi chagriner, les autres, ceux qui les défient. Ils ne sont qu’à l’aube de leur parcours.

Depuis mercredi soir, ils sont prophètes en leur pays. Là où, dit-on, il est souvent si difficile de triompher que nul n’y parvient. A Biarritz, dans ce jaï alaï qui les a vus naître un gant à la main, là où ils sont venus, minots, assister à leurs premiers « Gant d’or », ils ont, Johan et Gorka, enlevé la 49ème édition de l’épreuve, ce qui leur a valu d’être fêtés puis salués comme de véritables héros, eux dont l’émotion était encore palpable alors qu’ils traversaient à grand peine, sous les accolades, les tapes sur l’épaule, et autre marques de joie, l’étroit couloir les ramenant vers un havre d’une plus plus grand paix.

Le triptyque final « tourneboulé »

Ce gant d’or, leur premier -sans doute pas le dernier – prenait donc une saveur toute particulière  pour les deux gamins du crus et du club, auxquels ce n’est pas d’aujourd’hui que les plus éminents spécialistes prédisent un avenir plus que doré. Mais pas que pour eux, la veille au soir à Saint Jean de Luz, la première demi finale des trois « Slam » avait bouleversé le bel ordonnancement des choses et puis surtout aiguisé l’appétit du camp palois avec la victoire et donc la qualification de Jean Olharan, associé à Gorka Sorozabal, au dépens de la paire d’Euzkadi, Erkiaga-Lékérika. Ce fut même net et sans rature 15-7, 15-9, avec une première manche royale du champion palois. Mais cette défaite des deux numéros1 de la « summer league. » n’était pas seulement une défaite, elle « tourneboulait » quelque peu le dernier triptyque de la compétition en raison de la blessure à l’épaule d’Aritz Erkiaga dont le forfait pour le lendemain était acté dans la nuit.

Les palois de la Section, encore eux, espéraient que cette blessure ne soit pas de nature à compromettre la venue du champion d’Ispaster à Pau le 29 au soir, mais en même temps elle remettait en selle leur champion à eux… Oui, Jean Olharan redevenait candidat à la triple couronne, en héritant de la place vacante du fait de son classement. Quand au malheureux Aritz Erkiaga, suspendu aux résultats de ses examens médicaux, il pouvait en être totalement exclu !!!! Drôle de dénouement vous l’avouerez.

Deux frères, un moment d’extase

L’illusion du palois ne passa pas le cap du « Gant d’or ». Jamais il ne fut distancé au point de ne plus y croire, mais jamais non plus il ne fut dans la position du conquérant, ni lui ni son partenaire Lékérika d’ailleurs. Les deux frangins seulement menés une seule fois dans la partie eurent toujours le bon goût de faire le point qui les maintenait en contrôle des opérations, quand à l’inverse le duo franco-espagnol commettait la faute  ou l’erreur qui les empêchait de renverser le tableau d’affichage… 15-9, la première manche était chère payée, 15-12, la seconde l’était un peu moins mais elle permettait aux frères Soro de tomber dans les bras l’un de l’autre  pour une étreinte non feinte, un bonheur total, un moment d’extase.

Et c’est donc eux qui se présenteront, de nouveau associés, à Pau le 29 avec l’étiquette de favoris. Si rien ne permettait dans la nuit, pluvieuse à souhait, de mercredi de dire si Aritz Erkiaga se dresserait sur leur route, Jean Olharan lui sera là et bien là. Ce sera en compagnie du jeune Manci dont on abrège le nom pour ne pas dire Mancisidor sur les canchas et de pelotes peut-être plus vives que celles de mercredi soir contre lesquelles il pestait quelque peu, quand Gorka Sorozabal reconnaissait volontiers que les pelotes « mortes » du « Gant d’or » avaient servi la stratégie des frérots…

G. Bouscarel

No items found.
No items found.