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Cesta Pau Cup Sorozabal et Minvielle reviendront

Deux manches ont suffi à Johan Sorozabal, dominateur le plus souvent, et à David Minvielle, pour se qualifier pour la finale du Master II palois le 15 août prochain. Ils ont battu (15-11, 15-13) Enaü Urreisti et Thibaut Basque.
2.8.2025
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Sorozabal a souvent pris le dessus sur Urreisti
Sorozabal a souvent pris le dessus sur Urreisti

Un contre pied parfait qui envoie Johan Sorozabal au sol les deux fers en l’air : Enaüt Urreisti peut encore à ce moment là rêver d’être l’homme de cette première demi finale paloise. Il vient de relancer la manche, la seconde, à 13-14, quand les « blancs » avançaient avec deux balles de partie dans le gant. Mais le suspense est de courte, très courte durée, un dernier coup de fusil du plus biarrot des américains,  à moins que ce ne soit le plus américain des biarrots, bref de Johan Sorozabal ne laisse aucune chance à Thibaut Basque : 15-11 d’abord, 15-13 ensuite et l’homme de la soirée s’appelle… David Minvielle!

Le sourire à son « kopp »

Sur chaque cancha désormais, celle de Biarritz, de St Jean ou de Pau, l’enfant de Caresse Cassaber dispute des parties qui peuvent être les dernières puisqu’il a choisi de tirer sa révérence en même temps que l’été s’éteindra. Alors ce vendredi soir, épaulé par le grand Soro à l’avant, il s’est offert un moment de bonheur en plus, comme une prime sur une carrière qui en cumula tant. Oui, il reviendra le 15 aôut à Pau disputer une nième finale, qui sait, glaner une nouvelle couronne. Quand la caméra vint, juste avant le générique de fin, se poser sur son sourire, large et non retenu on comprit qu’il goûterait jusqu’à la dernière pelote, le dernier revers, la dernière droite, aux plaisirs de la cancha, à l’odeur d’un jaï alaï. On comprit encore qu’à l’issue d’une soirée pas comme les autres, il avait bien entendu à coeur de saluer ainsi son « kopp » venu à grand renfort de photos à son effigie. Sa carrière fut un sourire, comment vouliez vous qu’il  change quoi que ce soit...

Les gourmandises d’Urreisti

S’il revient d’ici deux vendredis,  il le doit à deux choses, d’avoir fait du bon Minvielle, voir du très bon, en première manche, c’est à dire peu de fautes (2) beaucoup de propreté, mais  Thibaut Basque fut à peu près dans les mêmes standards, et puis d’avoir profité des gourmandises  d’Enaüt Urreisti. Le jeune avant basque espagnol annoncé comme le futur grand, ce que l’on veut bien croire, tant il a du feu et du génie dans le gant, tant il devra également jeter un peu d’eau froide sur ce feu… Il a certes 8 points gagnants à son actif et c’est beaucoup sur 15 mais il a également commis 7 fautes directes et c’est aussi beaucoup. Plus mature, plus précis, moins pressé Johan Sorozabal n’a donc eu besoin que de bien choisir ses coups pour mener à bon port les 4 points d’avance de la pause fraîcheur (8-4, 15-11).

Et Sorozabal prit la main

Comme le plus souvent à la punta, le rapport des forces s’inverse à la reprise et pour cause l’épée de Damoclès plane sur les battus du premier acte ! Donc Urrreiti-Basque partent fort et mènent 4-0 sans le moindre point gagnant, seulement sur fautes adverses. Leur problème c’est la gestion de cet avantage qui est bien moindre au retour du break 8-9 et qui n’existe plus du tout à 10-10 ni à 12-12. Le maître de la cancha c’est alors Johan Sorozabal dont la puissance des coups est le plus souvent gagnante, et de surcroît permet au quadra bientôt retraité de souffler quelque peu…

14-12 donc, on l’a dit, et deux balles de partie offerte, Urreisti  se joue de Soro sur la première qu’il sauve, le biarrot  se relève et envoie Thibaut Basque à la faute. Fin de rencontre.

Et c’est ainsi qu’on reverra David Minvielle sur la cancha de Pau. Avec grand plaisir, vous l’aurez compris.

*La quiñiela prévue n'a pas pu avoir lieu en raison de la défection de deux joueurs, si bien qu'elle s'est transformée en une partie en 40 minutes, au terme de laquelle Hugo Pierrou et Paga on battu Ducasse et Latry 31 à 21.

Gérard Bouscarel avec R.C

Reportage photo Raymond Cazadebat

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