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Punta quand tu nous tiens!

Retour en images et en émotions sur les humanités de la cesta punta. Les artistes de la partie sont en dehors des garçons que la sportivité et le respect de biens des valeurs honorent, on en a retenu quelques unes pour illustrer aussi quelques très belles images.
6.9.2025
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Jean Olharan, le moment solennel de l'entrée de l'artiste.
Jean Olharan, le moment solennel de l'entrée de l'artiste.

On ne vous dressera pas, façon Prévert, l’inventaire de toutes ces belles choses qui ont fleuri au complexe vendredi soir,  ce serait trop long d’abord, ce serait peut-être, aux yeux de certains, puéril et « béta » dans ce monde où la violence s’installe comme une mode tenace, ce serait nous faire passer pour des donneurs de leçon, quand ce n’est qu’un simple constat, des images défilant façon kaléidoscope pour mieux s’endormir qu’en comptant les agneaux qui sautent la barrière…

Le bras tendu d'Erkiaga

On aime ce bras tendu d’Aritz Erkiaga en même temps qu’il s’avance vers Mikel Manci. La prise de vue respire la spontanéité, la sincérité. Il n’y a pas des lustres que le seigneur des canchas a perdu, peut-être une poignée de petites secondes et l’article 1 de son protocole est de tendre le bras  à son vainqueur. C’est une merveille de geste, fixez le quelques instants, dites vous que ce bras est celui d’Aritz Erkiaga et  dites nous que ce n’est pas une merveille, impossible, on ne vous croira pas.

On aime, juste après ce bras tendu, la montée jusqu’au « Pilota » des deux joueurs d’Euskadi pour remercier le président Pierrou qui reçoit ses partenaires. Les colosses ont, en civil, les pieds d’argile, ils s’excuseraient presque, jurant qu’ils reviendront. « Au revoir », Unaï Lékérika s’enfonce dans la nuit sur un clin d’oeil en français, bientôt Jean Olharan et Mikel Mancisidor leur succèdent, mais le jeune homme de Mutriku a un mal fou à faire le pas qui le mettrait dans la lumière. Il est venu en famille avec papa, maman, oncle et tante, ils attendent en bas mais ne monteront pas... Parce que, tout simplement !

Les 30 ans de Jérome

A l’étage au dessous, celui de la « chula », la buvette, et de la boutique, l’ambiance n’est pas encore retombée, elle remonte d’un cran au contraire quand sonnent les 12 coups de minuit. On n’est plus le vendredi 5 septembre, mais le samedi 6, Jérôme Portet  n’a plus 29 ans mais 30 ! Jean Olharan et son arrière ont partagé un demi avec les VIP, là, avec son partenaire de club il a droit à quelques bulles. « Happy birthday », le grand Jérôme, que ses fonctions au complexe conduisent à  une multitude de tâches, est tout surpris de l’attention en montant le grand escalier.

Le vainqueur du « slam » de la Pau Cup est aux anges bien entendu.  Il est pourtant mal placé ce « Slam »  la veille des portes ouvertes du club, l’avant veille de la journée « Sports pour tous » en souvenir de Nelson Paillou.  Samedi, quand Pau chauffée à blanc par un soleil de feu, se repliait sur elle même,  une petite fille jouait raquette en mains dans un jaï alaï rendu à sa solitude. Jean Olharan, surveillait l’exercice. Le champion était redevenu l’éducateur, tout naturellement, il lui fallait aussi charger le fronton gonflable pour le lendemain.

Ne nous méprenons pas  on ne dit pas que Jean Olharan ou un autre d’ailleurs, sont malheureux, non on dit que ce n’est pas commun qu’un champion couronné la veille soit au travail le lendemain. Mais c'est pour la bonne cause.

Humaine, c’est aussi la vertu de la pelote. Elle en a bien d’autres. Et c’est tant mieux puisque c’est aussi pour ça qu’on l’aime.

G. Bouscarel

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