Ligue des Nations, Olharan-Erkiaga finale annoncée

De quel poids peut peser ce vendredi soir la journée de repos dont a bénéficié Jean Olharan contrairement à Aritz Erkiaga ?

Réponse après la finale puisque, comme de bien entendu,  les deux champions  se retrouvent pour se disputer le titre, on vous dit même par ailleurs qu’ils revisitent la chanson de Jacques Brel, « ne me quittes pas », puisqu’ils ont de nouveau rendez vous lundi soir à Gernika dans le cadre des « Winter séries ». Jean Olharan appelé pour suppléer le malheureux Johan Sorozabal, blessé à la cheville depuis la rencontre Europe-Amériques, prolongera sa pige puisque les 15 jours d’intervalle entre les deux parties n’ont pas suffi à ce que le cadet des deux frères soit rétabli.

Donc nouveau duel en perspective et c’est Erkiaga, associé à Ibarlezua, qui aura la pression sur les épaules : tout autre résultat qu’une victoire, renverrait le champion du monde revoir ses classiques…

Si l’on a mis le poids d’une journée de repos dans la balance, c’est qu’il peut jouer un rôle dans cette finale de la  Ligue des Nations, étant donné l’énergie que consomme la punta en mur à gauche, étant donné également qu’Aritz Erkiaga n’a pas  vécu une dernière partie de poule les mains en haut du guidon… Non, dans le duel opposant l’Espagne à l’Euskadi le contexte si particulier de cette séparation a fait que sir Erkiaga a quelque peu souffert pour s’imposer en deux manches à 11 et à 12 face à son compatriote, mais rival désormais.

Emeric Libois termine le travail

Un peu plus loin du fronton de Barakaldo, Jean Olharan pouvait garder les claquettes au pied et déambuler en famille, c’est  le second sélectionné en équipe de France qui a été désigné pour garantir et sécuriser la 2ème place du groupe, celle donnant accès à la finale. Emeric Libois, le joueur de la Kostakoak de Bidart  a parfaitement rempli sa tâche, le matin d’abord, face à un cubain vite fixé sur son sort  puisqu’il fut battu 15-4 et 15-7. Restait à Libois de mettre la touche finale en battant le Mexique ce qu’il fit avec une aisance diabolique, scotchant son adversaire à 4 et à 7 pour clore le programme de la journée qui avait vu l’équipe de France de corta se qualifier pour la finale en dominant les argentins en demi finale.

Ce vendredi soir c’est Jean Olharan qui a rendez vous avec celui qui ne veut rien  lâcher et qui possède une science de ce jeu exceptionnelle, celui dont le palois fut très proche lundi pour la première rencontre de poule… A-t-il, sur la fraîcheur,  un argument supplémentaire pour faire descendre de son trône la majesté Erkiaga ?

C’est tout l’attrait de cette finale.

G.B

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