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Les Amériques sont de retour

Attaquant la 2ème journée avec 19 points d’avance, la sélection européenne, terriblement malmenée à « baline » en a perdu 12 en cours de route, ce qui fait qu’a l’aube de la 3ème et dernière journée de compétition, le suspense reste entier et que c’est la double épreuve de cesta punta en jaï alaï qui désignera le vainqueur ce vendredi soir. Ce qui est déjà acquis c’est que la formule est une bonne formule...
31.10.2025
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Agustin Maldonado le MVP de la journée
Agustin Maldonado le MVP de la journée

On n’ira pas jusqu’à soupçonner l’alarme du complexe de pelote de s’être déclenchée pour avertir la sélection européenne  du danger qu’elle courait à voir revenir à grand galop son homologue des Amériques, non bien sûr, c’était à prendre au sérieux et ce le fut avec une évacuation du public jusqu’au moment où la sécurité incendie  mit le doigt sur le coupable, enfin la coupable, la trop grande condensation des douches…

Donc tout rentra assez vite dans l’ordre et les parties reprirent là où elles avaient été arrêtées, c’est à dire à un moment où l’équipe européenne reprenait quelques couleurs elle qui les avait toutes perdues d’entrée de jeu de cette seconde journée disputée en trinquet.

Une rouste à baline !

Pour peu que vous teniez la comptabilité à jour, vous vous souvenez que nous avions éteint la lumière du mur à gauche en emportant un joli petit pactole en faveur des Européens, 19 points pour un total de 96 à 77, si le compte n’était pas rond c’est que le duel finale entre Jean Olharan et Johan Sorozabal s’était achevé à 5-5 sur la blessure à la cheville du basque défendant les couleurs des Amériques. Soit dit au passage, il devait consulter son médecin dans l’après midi de jeudi et se soumettre à différents examens pour l’évaluation du degré de son entorse.

Une partie de pelote creuse dite aussi baline, plus tard, et les compteurs  n’étaient pas seulement remis à zéro, non, les Amériques avaient détrôné les Européens et prenaient les commandes 126 à 123, semblable bonheur, ne leur était arrivé que très furtivement lorsque le brésilien Otéguy avait remporté la première manche du frontball qui ouvrait la compétition !

Là, l’ouverture de la deuxième journée tourna au cauchemar pour la doublette chargée  de donner le change à une équipe menée par un sacré client il est vrai, l’argentin Augustin Maldonado, véritable MVP de la partie, sinon de la journée. Ni l’espagnol Sébastien Martinez ni son collègue Yoan La fitte ne trouvèrent un brin de solution : 11-2, 19-8, 33-15, et finalement 49-27 pour un 126-123 cumulé, c’est ce qui s’appelle désormais une remontada, elle était de taille.

Deuxième « remontada » du jour

Mais le trinquet palois fort bien garni encore ce jeudi n’en était pas à une près, puisque la partie suivante lui en offrit une seconde, et dans l’autre sens pour le plus grand bonheur des Européens. La performance fut signée Titouan Pouey, l’oloronais  dans l’exercice très ingrat physiquement du tête à tête à gomme pleine, il domina puis finit par surclasser l’américain Etcheberry, moins tchnique déjà et moins remuant sur la cancha. 33-16 sur la partie et 160-146 au cumulé avec le retour aux commandes de l’équipe du capitaine Eric Irastorza.

Si l’on était revenu à des chiffres ronds, c’est que pour le confort de tout le monde, le collège des arbitres et de l’organisation décida d’arrondir ce score de 126-123 en l’amenant jusqu’à 130-127, ce qui ne lésait personne et facilitait et la lecture et le calcul !

De quel bois allait se chauffer le dernier acte d’une soirée désormais bien avancée, c’est la même gomme pleine mais féminine, qui avait la réponse à moins que ce ne fut l’association Torres venue d’Euskadi et Mellier venue de bien moins loin ou celle de Melles Irigaray et Zaldumbide représentant la bannière étoilée pour les Amériques. Le public put croire longtemps que l’Europe allait faire des économies supplémentaires, tant Torres résistait à la frappe d’Irigaray et tant Melleir couvrait de terrain mais le final fut plutôt américain qui fit passer un frisson  en revenant à 3 petites longueurs (179-176), c’est dire qu’il fallut un sacré coup de rein à nos représentantes pour ne rien lâcher et conserver 7 points de plus que l’adversaire  au total des deux journées de compétition (190-183). Ce qui peut se traduite aussi par une perte de 12 unités…

Qui aura le dernier mot ?

Ce qui n’est pas plus mal pour le suspense et l’intérêt de la troisième et dernière journée celle de la cesta punta au jaï alaï  avec deux affiches de rêve, les championnes de France d’abord face à des basquaises qui paraissent un cran au dessus et puis ce final très « summer league » entre Aritz Erkiaga et Thibaut Basque pour l’Euorpe contre Jean Olharan et Gorka Sorozabal pour les Amériques… Oui oui, Jean Olharan sera pour un soir citoyen des Amériques ce qui le mettra sur le tempo US puisqu’il y ira disputer la saison du casino de Dania du 4 décembre au 28 février prochain. Non, plus sérieusement l’organisation, en faisant du palois le remplaçant de Johan Sorozabal  a privilégié l’intérêt de la partie  et a voulu respecter le public. Il n’était effectivement pas possible, dans un délai aussi court, de trouver un joueur susceptible de traverser l’océan, non seulement un joueur mais un joueur au niveau du plateau présenté… Si les filles de la côte basque française tiennent la dragée haute à celle de l’autre côte basque alors le final pourrait être explosif et les sept petits points ne seraient pas de trop...Bref, cet Europe-Amériques si turbulent, si changeant n’a pas encore dit son dernier mot...

Gérard Bouscarel

Reportage photo Raymond Cazadebat

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