No items found.
En cliquant sur "Accepter", vous acceptez que des cookies soient stockés sur votre appareil afin d'améliorer la navigation sur le site, d'analyser l'utilisation du site et de nous aider dans nos efforts de marketing. Consulter les mentions légales pour plus d'informations.
Accueil
Actualités

Cesta Pau cup Unaï Lekerika "el señor" de Pau

La finale du premier « Master » de la « Cesta Pau cup » est allé en trois manches, ce qui témoigne d’une belle bagarre et a plu au nombreux public bien entendu, mais elle a surtout été marquée par l’emprise d’un homme, dès qu’il s’est déchaîné : Unaï Lékérika a su retourné une partie mal engagée et entraîner dans son sillage Iban Etcheberry son avant. Le duo s’impose donc à Garcia-Oyhenard (11-15,15-12 et 5-0)
26.7.2025
Partager cet article

Je suis le texte qui sera copié

Le podium du "Master" 1 palois (photo RC)
Le podium du "Master" 1 palois (photo RC)

Unaï Lékerika n’a pas été, et pour cause à l’école de chez nous, là où on apprend tout petit les leçons de fables de La Fontaine, et dont on se sert assez souvent ensuite. Non, il est né de l’autre côté de la Bidassoa, le garçon aux épaules et aux biceps des gens de la campagne, de ceux qui se lèvent tôt puis se couchent tard et entre temps travaillent beaucoup. Alors il ne sait sans doute pas Unaï Lékérika que notre Jean de la Fontaine à nous, préconisait de « partir à point, puisque rien ne servait de courir » et il s’en moque sans doute comme vous et moi de notre première pelote.

Par contre ce que sait Unaï Lékerika et à la perfection qui plus est c’est se servir d’un chistera, d’une pelote, des murs d’un jaï alaï, en un mot comme en cent c’est une des valeurs les plus sûres  dès que l’on parle des arrières de la Cesta Punta. On aurait peut-être pu commencé par dire qu’il était le numéro 2 espagnol, enfin basque désormais, ce qui est une référence à part entière puisque ces contrées nationales comme régionales dominent la spécialité sans coup férir.

Désormais « el señor » de Pau

Et Pau se fera désormais un devoir de l’accueillir comme « el señor » puisqu’il semble y prendre de très bonnes habitudes, on se souvient qu’avec Barandika il remporta la dernière « Cesta de Nadaü », on n’aura pas à tortiller autant sa mémoire pour noter qu’il vient ce vendredi soir de remporter le premier « Master » de la « Cesta Pau Cup » en compagnie de Iban Etcheberry dont il a quelque peu fait le bonheur, ce n’est pas ici péjoratif.

Donc Lékerika n’est pas entré en piste dès le départ, il a même avec son avant perdu la première manche tant Garcia et Oyhenard  ont joué de leur puissance pour secouer le basque d’Euskadi, le clouer au fond et profiter alors des fautes d’Etcheberry pour prendre une option sur la première manche(12-6). Option confirmée à l’arrivée à 15 (15-11) avec cependant un avertissement, celui que rien ne leur serait facile, Lékerika s’étant défait de l’emprise du mauléonnais Oyhenard, la paire franco-basque se trouva menacer à 11-13, Garcia joua alors le rôle du sergent pour conclure les deux derniers points. Tout compte fait c’est bien Etcheberry-Lékérika  qui n’avaient plus de joker dans leur jeu, et qui pouvaient renverser la table en deux manches…

Garcia-Oyhenard  ont pu y croire, mais

Ce qui n’incita toujours pas le râblé Lékerika à s’inspirer de La Fontaine : jusqu’au « water break»  que l’on préfère appeler « pause fraîcheur »,  c’est à dire au-delà de la mi-manche (8 points), Garcia et Oyhenard étaient en tête. Les gants et les esprits pleins d’espoir bien entendu. Une parenthèse ici pour dire que la partie avait atteint un niveau de jeu  justifiant que le jaï palois ait déplacé du monde, beaucoup de monde ! Il eut droit à des points que l’on dit d’anthologie parce qu’ils sont d’anthologie tout simplement ! C’est qu’ils possèdent, puissance, attaques ciblées, jeu déplacé, vitesse d’exécution, défense héroïque, acrobaties incroyables, bref tout ce qui fait la beauté de ce jeu.. Oyhenard en profitant pour confirmer son état de forme actuel  mais se heurtant à un Lékerika qui, sur une réception en totale extension se permit de tirer un deux murs ! Du grand art ! Et ce point là fit mal, très mal aux deux tricolores repris à 12-10 une première fois, après 4 points consécutifs, puis distancer à 14-11, autrement dit rejoint aussi sur l’ensemble de la partie (12-15). Ils n’étaient pas passés loin les deux joueurs, mais loin ou pas, ils n’étaient pas passés...  

Une « belle » chère payée

Pour n’être pas parti à temps, Unaï Lékerika le rattrapa le temps, la belle fut son jardin, celui de son coup droit dont on dit qu’il est le plus puissant du circuit et on se garderait bien de lui dire le contraire, mais ce n’est pas (hélas pour le rival) sa seule qualité, il en a suffisamment d’autres pour avoir été l’homme de la soirée, redonnant par exemple une autorité à son avant que l’on vit plus audacieux et plus tranchant. 5-0, il n’y eut pas photo comme l’on dit aux populaires, plus les coups s’enchaînaient et plus les fautes pleuvaient, c’était sévère, très sévère pour les challengers qui avaient  effectivement « challengés », fiers et tête haute.

Ils pourront toujours tous deux tirer quelques leçons de cet échec, au demeurant fort honorable, mais surtout se dire qu’ils ne sont pas et ne seront pas les seuls à chuter face à un joueur du calibre de Unaï Lékérika, devenu « el señor » de Pau.. mais pas seulement!

Raymond Cazadebat avec G.B  

En lever de rideau , la finale de la quiñiela espoir à quatre équipes a vu la victoire de la paire Aragues et Mikel Roka qui devancent nettement leurs dauphins Ducasse et Lartigau (20 points contre 14). Déception pour le palois Clément Antiga, associé à Unassobiscay, seulement troisième à un point de la deuxième place, deuxième place qui était la sienne encore  à huit minutes de la fin...

No items found.
No items found.