Le choc pour la Section

La gomme pleine en trinquet de la Section bête noire des voisins Morlannais? Il y a tout lieu de le penser et Nicolas Miremont tout autant que son arrière Florent Carmentos ne vont pas tarder à maudire le « vert et le blanc » les couleurs qui leur auront joué un bien vilain tour cette saison. Battus par le Pau 2 d’Escudero et Echeverria, ils l’on été de nouveau lors de la clôture de la journée pelote par le Pau1 de Laberdesque et Mendivé (40-36).

C’était le choc de cette première phase du championnat du Béarn et il a tenu toutes ses promesses avec quatre joueurs distillant tour à tour ou bien ensemble des coups sortis de leur culture pelote, on pourrait presque dire de leur QI pelote. Conséquence des points aux échanges infinis jusqu’à trouver l’ouverture… Et jusqu’à 35, c’est à dire tout près du bonheur, ce sont les locaux en bleu et blanc qui la trouvèrent le plus souvent, non pas qu’ils s’envolèrent mais qu’ils eurent toujours une courte tête d’avance comme l’on dit dans le milieu hippique. Une fois une seule ils eurent une tête entière d’avance ce fut à 25-19 au sortir d’un tiempo Palois.

Jamais en tête avant 35 !

Jusqu’à ce stade de la partie il n’y eut jamais plus de 3 points d’avance pour les locaux soit parce que Mendive résistait on en peut mieux soit que Laberdesque fasse du Laberdesque. On se suivit donc en s’observant comme dans les courses de fond ou si vous préférez en se marquant à la culotte comme dans les surfaces de réparation.

On n’a pas choisi 35 par hasard, non c’est le score qui vit la Section ouvrir son livre comptable avec un avantage sur celui de son adversaire 35-34 ce n’était pas le Pérou non mais c’était une première ! Morlaas répondit du tac au tac, 35-35, 36-36, mais Pau s’obstinait et s’offrait son second avantage de la soirée 37-36. Le monde de la pelote le sait depuis des lustres et des lustres, il ne faut pas faire respirer à Olivier Laberdesque l’odeur de l’écurie, elle le rajeunit de bien trop d’années… 38-36,; 39-36 et Mendive pour le 40eme comme pour dire combien il était complémentaire de son diable d’avant !

Dire après ça que les Morlannais ont quelques raisons de maudire le « vert et blanc » est un doux euphémisme. Dire aussi que Laberdesque est inoxydable  n’est pas faux non plus.

‍