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Cesta Pau Cup Etcheberry-Lekerika oui mais

Vendredi prochain la finale du Master palois opposera Garcia et Oyhenard à Etcheberry et Lékerika. Autrement dit Jean Olharan a été battu ! Avec toutefois des circonstances atténuantes puisque Théo Laborde son arrière s'est blessé à la cheville dès le deuxième point de la manche décisive et a terminé sur une jambesans pouvoir défendre ses chances.. C'est sans doute en fin de deuxième manche que le palois et le luzien n'ont pas réussi à enfoncer le clou eux qui avaient largement et brillammant enlevé la première (15-11, 12-15, 0-5)
19.7.2025
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Agressif et virulent Jean Olharan était sur le bon rail...
Agressif et virulent Jean Olharan était sur le bon rail...

Nous n’avions que très peu goûté, la semaine dernière que, pour l’ouverture de la Cesta Pau Cup, le sport ait eu l’indécence de choisir un duo plutôt qu’un autre, tant ils étaient, en tous points, si près l’un de l’autre. Mais au moins il l’avait fait sur ce qui est sa finalité suprême, un tableau d’affichage, un score, un résultat. Il nous demandait donc, le sport de nous asseoir sur nos états d’âmes, nos sensibilités, nos partis pris, et tout bien considéré  il n’avait pas tort…

Nous goûtons, ce vendredi soir, cadre de la deuxième demi-finale de cette même « Cesta Pau Cup » encore moins, mais alors beaucoup moins, que le sport ait cru bon d’influer sur le choix des lauréats sans laisser les mêmes chances à tous les protagonistes. D’ordinaire le bouc émissaire à ce petit jeu, ce sont les arbitres, ils ont tellement bon dos les arbitres n’est-ce pas, ils sont si nuls n’est-il pas vrai quand dans les gradins, les tribunes s’en trouvent des centaines, parfois des milliers, de bien meilleurs, sauf qu’ils n’ont jamais mis le moindre short de leur vie ces centaines voire ces milliers d’imbéciles.

La sorcière aux dents vertes

Là, dans le « jaï alaï » palois qui fêtait le retour de son « enfant chéri », dans ce « jaï alaï » très bien garni qui s’apprêtait, comblé, à vivre une troisième manche dont on sait qu’elle ne tient souvent qu’à un fil  ce ne sont pas les arbitres qui furent en cause, non, c’est la sorcière aux dents vertes qui a frappé, la blessure pour les non initiés, l’ennemi numéro 1 des sportifs à plus forte raison lorsqu’elle les coupe dans leur élan, les prive de trop de leurs moyens  pour qu’ils ne soient pas une proie facile…

Ainsi Iban Etcheverry et Unaï Lékérika  ont-ils gagné le droit de rejoindre Clément Garcia et Guillen Oyhenard  pour disputer la finale du « Master 1 » vendredi prochain, même lieu même heure… Mais ils l’ont fait sans que l’on sache véritablement s’ils l’auraient fait de la même manière si, à 1-0, la cheville de Théo Laborde, l’arrière de Jean Olharan, n’avait tourné sur une réception en bas du mur de gauche, au fond de la cancha, là où l’arrière basque espagnol l’avait obligé à monter…

Le luzien, se releva et reprit courageusement  sa place comme on dit dans ces cas là, mais, sur une jambe et l’adversaire appuyant naturellement là où ça faisait mal, les points défilèrent à la vitesse d’un TGV, 2 puis 3 puis 4 puis 5 ! 5-0, c’est ce qui s’appelle une partie qui s’achève en eau de boudin !!!

Olharan-Laborde  brillants puis déclinants

Jean Olharan ne gagnerait donc pas chez lui, devant les siens, devant ce public venu en nombre, on l’a dit, sur sa « cancha », cette « cancha » où il a martyrisé tant et tant d’adversaires  et sur laquelle il martyrise encore...mais pas à tous les coups toutefois, et sur laquelle on vient désormais le défier, l’attaquer, le contrer à la moindre petite erreur, la moindre petite faute, le moindre fléchissement.

Le Jean Olharan de la première manche n’aurait jamais été poussé à la belle s’il était resté le même Jean Olharan, celui qu’on aime, celui que l’on sait capable de faire  plus et mieux que l’adversaire. Huit  points gagnants associés à une seule faute directe d’un Théo Laborde, plus performant que Lékérika (excusez du peu) offrirent  au tandem un gain de premier set très maîtrisé, puis dominé (14-8) avant la seule secousse de l’adversaire (11-14).

Le joker en poche, restait à contenir le sursaut inévitable du luzien et de l’arrière de Gernika. Ce fut fait mais pas très nettement, surtout quand Lékérika redevenait Lékérika et quand Iban Etcheverry montait en puissance et en audace (quel amorti pour donner le premier avantage de la soirée à 6-5 aux siens), le palois manquait parfois de patience et parfois de précision… Théo Laborde lui aussi descendu de son nuage,  la partie s’embarquait sur le mode de l’indécision (9-9, 10-10, 11-11) jusqu’à ce que Etcheverry frappe deux fois puis place un « ace » au meilleur moment, à 14-11 Les carottes étaient bien sûr cuites et les stats de Jean Olharan moins brillantes, 6 points gagnants oui mais 5 fautes directes…

La belle n’en fut pas une

A quelle belle aurait-on eu droit si ce satané sport ne nous en avait pas privé, s’il n’avait décidé de laisser tout le monde sur sa faim, public et joueurs. Nul ne le sait, ni ne le saura, on sait bien évidemment que personne n’aime s’incliner de la sorte et que pas grand monde n’aime gagner quand l’adversaire à un genou à terre, même si le genou était une cheville... L’occasion de souhaiter un prompt rétablissement au malheureux Théo Laborde!

*Jolie quiñiéla des jeunes - La quiñiéla des espoirs qui se dispute en lever de rideau fut l’occasion de 40 minutes le plus souvent d’un très bon niveau et constamment d’une intensité totale tant elle s’est jouée dans un mouchoir de poche. Si Anthony Arcangues et Mickel  Rocca se sont imposés ce fut sur la marge la plus étroite (22-21) devant Jean Unassobiscay et le palois Clément Antiga. Le duo Antton Roca, Angel Doumengès termine troisième à 17 points, un résultat des plus honorables pour le jeune arrière palois qui du haut de ses 16 ans était le benjamin du plateau et faisait ses débuts à ce niveau là.

Gérard Bouscarel

Reportage photo Raymond Cazadebat

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