Caparrus et Bonin, bis à Durango

"San Fausto" est un des grands quartiers de Durango, ville moyenne  de Biscaye, et les fêtes dédiées au même sein sont elles aussi célèbres  dans la région. Et comme on est en Biscaye, la pelote est au programme, la cesta punta très exactement puisque Durango s’est dotée d’un Jaï alaï, elle a même intégré le circuit de la Jaï alaï league.

C’est même la 40 ème édition du tournoi de la San Fausto qui s’étale du 6 septembre jusqu’au 11 octobre jour des grandes finales… Trois catégories sont impliquées les « juveniles » soit les moins de 19 ans pour nous, « las chicas », les féminines et les moins de 25 ans. A raison de deux sessions par week-end, samedi « a la tarde » et le dimanche matin, la compétition brasse, sur invitation, un nombre incalculable de clubs et fait jouer des tas de parties, sachant qu’elles sont éliminatoires…

Si le tournoi de San Fausto est si réputé c’est qu’à l’origine il ne concernait que les catégories des plus jeunes et que des noms comme ceux d’Imanol Lopez, Aritz Erkiaga figurent déjà au palmarès…

Ce week-end qui lançait le tournoi 40ème du nom, ce sont essentiellement les clubs de la province qui étaient invités, mais le club local, aidé par une peñya locale, avait également fait parvenir un bristol (on plaisante) à deux clubs de chez nous l’AS Hossegor et la Section paloise… Les championnats du Béarn étant à l’arrêt pour beaucoup, en raison des mondiaux moins de 23 ans qui débutent ce lundi en Argentine pour nos tricolores, c’était là une belle occasion de faire chauffer les gants.

Trois équipes de la Section avaient donc pris la route pour Durango samedi, les frères Antiga en catégorie moins de 19, Marie Laugier et Romane Mercadier chez les féminines, Paul Caparrus et Charles Bonin pour les moins de 25 ans…

Une seule a gagné son billet pour revenir à Durango, celle des moins de 25 ans qui a triomphé de Zumaïa en deux manches (15-9, 15-11). Par contre les deux frères sont tombés contre Markina à 9 deux fois et pour nos filles le constat est toujours le même à savoir que les basquaises et les espagnoles ont une bonne longueur d’avance sur nos filles trop peu nombreuses pour pouvoir avancer comme il le faudrait… Sakuon leur courage de persévérer dans le désert…

Une victoire sur trois donc, mais pour toute la délégation le souvenir d’une journée sommes toutes bien sympathique.  

G.B

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