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Finale sans palois et sans regrets

Les deux finalistes du championnat de France de cesta punta n'ont eu besoin que de deux manches chacun pour écarter Bidart et Pau! Le Bac des frères Sorozabal et le Luzean de Tambour et Laborde s'imposent 15-7 et 15-9 pour les premiers 15-13 et 15-10 pour les seconds .
8.4.2025
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Jean Olharan à terre, le désarroi palois (photo Dany Erdocio)
Jean Olharan à terre, le désarroi palois (photo Dany Erdocio)

La finale, édition 2025, du championnat de France de cesta punta, sera exactement la même que celle de l’édition 2024, à savoir qu’elle mettra aux prises les frères Sorozabal du BAC et le duo luzien Tambourindéguy et Laborde! Les éliminés de la finale  n’ont même pas poussé leurs vainqueurs à une troisième manche, les deux premières ont suffi pour régler l’affaire. Les éliminés du dernier round ce sont les duos de Bidart, Garcia-Basque, nettement dominés par les biarrots  et puis les palois Olharan-Portet, également battus à plate couture par Luzean.

8-2 et puis plus grand-chose !

La finale sera sans palois et sans regrets si tant est que pour avoir des regrets il faut avoir eu quelque espérance et que sous les cintres du jaï alaï d’Aguiléra, ces espoirs  ils se sont consumés lentement d’abord puis à la vitesse grand « V » ensuite, quand ils manquèrent de tout y compris de la force de se révolter, on allait presque oser dire de fierté, mais on se trompe très certainement. Enfin, peut-être pas tant que ça si l’on en croit les propos sybillins d’un Jean Olharan, le visage terriblement marqué par l’effort autant que par la défaite, allongé au premier rang des gradins : « j’ai tenu dix points ! Après je cours plus je frappe plus… Explosé, j’ai explosé »

Panne déclarée générale

Dix points quand on part pour en jouer trente au bas mot, c’est en effet bien peu, bien trop peu pour être un challenger  susceptible de challenger son adversaire.. Et pourtant qu’ils étaient beaux ces dix points, Jean, qu’ils étaient porteurs de quelques promesses  quand bien même étions nous loin du compte encore, qu’ils vous avaient éclairé de la même lumière Portet et toi, et qu’ils en avaient mis un coup sur la tête aux luziens ! De ces 10 points, la Section s’en étaient accaparés 8, soit 8-2 pour entrer dans une demi-finale avouez que c’est une belle entrée, que ça libère de la pression inhérente à l’évènement, que ça libère le bras, bref que ça met en confiance… En guise de quoi la lumière s’est éteinte, la panne a été déclarée générale.

Et Luzéan fit son nid

Alors la splendeur luzienne n’apparut pas  à travers un niveau de jeu bien supérieur, non elle apparut  dans cette force de caractère, cet enthousiasme, cette grinta de Ion Tambourindéguy  qu’il ne faut jamais croire battu tant qu’il ne l’est pas définitivement… Deux points de Tambour deux fautes de Portet et ce 4-0 entamait le capital. Deux points partagés, Olharan-Portet, le rétablissaient mais deux points également partagés de l’autre côté disaient bien que Pau n’y était plus vraiment, une pelote d’attaque sortie par Olharan et les applaudissements saluaient l’égalisation à 11, Laborde d’un gros rebond à droite signait la prise du pouvoir et une faute de gant d’Olharan rendait l’affaire compliquée (13-11),  puis fort compliquée après le « entre les  deux » de Laborde (14-12). Une dernière chance s’offrait à la Section quand Laborde fautait au fond (13-12) mais Tambour volait à son secours sur le point de la manche, ça paraissait très équilibré mais ça ne l’était déjà plus vraiment.

Sans plus de ressort ensuite

Et la seconde manche se chargea de confirmer, hélas, l’impression visuelle,  à 4 partout ce sont bel et bien 4 fautes directes paloises qui propulsèrent St Jean à 8-4 d’abord puis 10-5 quand les signes de grande lassitude d’Olharan aggravés par son agacement légitime contrastaient avec l’appétit de pelote de Tambour se régalant à l’érebot… Mais ce sont les fautes, surtout les fautes, qui réglèrent la fin de la manche, et si les deux adversaires y firent jeu égal, l’évolution du score sur le tempo je faute, tu faute, il faute, faisait naturellement le bonheur des luziens vainqueurs sans avoir été transcendants, simplement en tenant l’échange...C’est peu dire si la Section avait raté sa demi-finale, en « explosant » trop tôt bien trop tôt !

On l’a dit en préambule, la qualification de Johan et de Gorka Sorozabal, dans leur jardin n’a pas laissé grande place au suspense, ils ont tout fait, le plus souvent, plus vite et plus fort, plus précis, à l’image des 4 buts gagnants consécutifs du cadet ou bien de la première faute de gant de son aîné, elle intervint  au 26ème point de la partie ! L’affaire se régla à 15-7 et 15-9...

Gérard Bouscarel

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