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Huit finales, deux titres

31.5.2024
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Le 27 avril, le rideau est donc tombé à Pau, sur le magnifique titre de Lucas Hourçourigary et de Nicolas Hourmat à paléta cuir mur à gauche.  La Section paloise terminait donc en beauté ces trois week-end consécutifs ou la Fédération lui avait confié la charge de l’organisation des phases finales de ses différents championnats. Un peu comme si, soudain, Pau la béarnaise devenait la capitale de la pelote basque...Preuve supplémentaire de ce que ce complexe de pelote est une véritable merveille, et qu’à l’intérieur, le club “vert et blanc” possède un vrai savoir-faire de qualité...

En matière sportive également puisque seul le BAC du président fédéral Lilou Etcheverria le devançait au nombre de prétendants à la couronne suprême. Mais la “cancha” n’a pas souri aux “vert et blanc” qui à trois reprises, à cesta punta, se sont contentés de monter sur la plus petite marche du podium.  

Les moins de 16 ans ouvraient le bal dans le jaï alaï  et si le duo Antiga-Doumengès possédait un assez net avantage physique, il ne compensa jamais leur déficit technique face, notamment, à un avant biarrot ayant déjà, il est vrai, tout d’un futur grand. Le BAC fit donc la course en tête et ne fut jamais menacé même si les palois peuvent nourrir quelques regrets...

Les moins de 22 ans leur succédaient pour un SectionPalois-Kostakoak Bidart des plus classiques. Ce qui fut moins classique fut le dénouement de cette finale de grande qualité avec deux des tricolores vice-champions du monde à Mexico, il est vrai. Elle se joua en trois manches et si Zamora-Caparrus avaient cravaché pour arracher cette belle, le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils l’avaient bien en main. Pour tout dire à 7-2, donc à trois points du titre on le croyait “in the pocket” ce titre... Oui mais Aymeric Libois sortit du bois justement et on ne vit soudain plus que lui sur la cancha, jamais l’expression “prendre la partie à son compte” n’avait été aussi bien illustrée...Et pour deux points Pau perdit, non pas son âne, mais la partie et le titre.  

Les féminines, Marie Laugié et Romane Mercadier étaient donc le dernier espoir de voir la Section maîtresse chez elle et ma foi, face au BAC, autre gros gros classique, tout restait possible vu que le duel tourne le plus souvent au “à toi à moi”... La première manche dans la poche, Pau prenait l’avantage que Biarritz gommait avec la montée en puissance de Mademoiselle Sorozabal, nom bien connu des canchas, et que Biarritz confirmait lors d’une belle sans grosses sensations.

UN SUR TROIS EN TETE A TETE

La Section avait aussi placé trois des siens en finale de la cesta punta en tête à tête, en fronton de 36 mètres. Et c’est dans le très “cosy” et respirant la pelote trinquet “Plazza Berri” que la Fédération avait planté le décor deux semaines durant de ce championnat très particulier en ce sens qu’il est par nature très favorable aux avants et qu’il n’a couronné que des avants...

Donc à ce jeu, Paul Caparrus a un mérite fou à se hisser jusqu’au dernier round ou il s’incline face à Loubère, car les deux autres finales opposent bel et bien quatre avants.  

Chez les féminines le nouveau duel Section-Bac est remporté par Sorozabal qui bat Marie Laugié en finale, si bien qu’il ne restait plus qu’un seul espoir de titre et il reposait sur les épaules de Jean Do Olharan. Peu avant son départ pour Miami et Dania où un contrat l’attendait, le petit prince de l’attaque, désormais remis entièrement de sa vilaine blessure, les eut assez solides, les épaules, pour venir à bout de son pote Ludo Laduche, le talentueux imprévisible. 5-3 à la belle, la Section ne sortirait pas “fanny” de plazza Berri...

ETCHEVERRIA TROP COUT A BALINE    

La liste des “sectionnistes” finalistes n’est pas close ! Nicolas Etcheverria était lui aussi du dernier acte à baline en mur à gauche et la performance est d’autant plus à souligner que le jeune homme bouclait sa première saison dans cet exercice, c’est peu dire qu’il a l’avenir devant lui ce bel athlète qui est aussi professeur de tennis... Ceci explique peut-être un peu cela d’ailleurs mais, peu avare de ses efforts, il est aussi engagé à paleta gomme pleine en trinquet où il fait équipe, en 1ère série, avec Escudero, il a parfois quelques soucis pour tout enchaîner...  

En attendant, chapeau bas pour cette médaille d’argent après six mois de pratique seulement ce qui a sauté aux yeux du maigre public du lycée Fall à Biarritz mais aussi et surtout du beaucoup plus aguerri Hitton sous le maillot de Tyrosse.  La finale n’a donc ménagé aucun suspense.  

Au bilan, la Section joue donc huit finales ce qui est un résultat d’ensemble plus que satisfaisant ; elle est couronnée à deux reprises et là c’est un tout petit peu moins bien.

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